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HISTOIRE GEOGRAPHIE CITOYENNETE

1917 - La chanson de Craonne

30 Septembre 2009, 22:59pm

Publié par histege

LA CHANSON DE CRAONNE

 

Quand au bout d'huit jours, le r'pos terminé,

On va r'prendre les tranchées,

Notre place est si utile

Que sans nous on prend la pile.

Mais c'est bien fini, on en a assez

Personn' ne veut plus marcher

Et, le coeur bien gros, comm' dans un sanglot

On dit adieu aux civ'lots.

Même sans tambour, même sans trompette

On s'en va là-haut en baissant la tête.

 

Adieu la vie, adieu l'amour,

Adieu toutes les femmes !

C'est bien fini, c'est pour toujours,

De cette guerre infâme.

C'est à Craonne, sur le plateau

Qu'on doit laisser sa peau,

Car nous sommes tous condamnés,

Nous sommes les sacrifiés.

 

 

Huit jours de tranchées, huit jours de souffrances,

Pourtant on a l'espérance

Que ce soir viendra la r'lève

Que nous attendons sans trêve.

Soudain dans la nuit et dans le silence

On voit quelqu'un qui s'avance.

C'est un officier de chasseurs à pied

Qui vient pour nous remplacer.

Doucement dans l'ombre, sous la pluie qui tombe,

Les petits chasseurs vont chercher leurs tombes.

 

Adieu la vie, adieu l'amour,

Adieu toutes les femmes !

C'est bien fini, c'est pour toujours,

De cette guerre infâme.

C'est à Craonne, sur le plateau

Qu'on doit laisser sa peau,

Car nous sommes tous condamnés,

Nous sommes les sacrifiés.

 

 

C'est malheureux d'voir sur les grands boul'vards

Tous ces gros qui font leur foire,

Si pour eux la vie est rose,

Pour nous, c'est pas la mêm' chose.

Au lieu de s'cacher, tous ces embusqués

F'raient mieux d'monter aux tranchées,

Pour défendr' leurs biens, car nous n'avons rien,

Nous autr's les pauvr's purotins,

Tous les camarad's sont étendus là

Pour défendr' les biens de ces messieurs-là.

 

Ceux qu'ont l'pognon,

Ceux-là r'viendront

Car c'est pour eux qu'on crève.

Mais c'est fini car les trouffions

Vont tous se mettre en grève.

Ce s'ra votr' tour, messieurs les gros,

De monter sur l'plateau,

Car si vous voulez la guerre,

Payez-la de votre peau !

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Byzance - aide à la révision

27 Septembre 2009, 11:49am

Publié par histege

BYZANCE : AIDE A LA REVISION

 

 

1. Définis les termes suivants : orthodoxie, icône, mosaïque.

 

2. Quelle est la capitale de l’Empire byzantin ?

 

3. Que voulait faire Justinien par ses conquêtes militaires ? Quelles sont les principales régions conquises par ses armées ?

 

4. Qu’a fait Justinien en matière de droit romain ? Pourquoi ? Comment appelle-t-on l’ouvrage qu’il a laissé ?

 

5. Par quel mot grec désigne-t-on l’empereur byzantin ? Quels sont ses pouvoirs ? Comment est-il considéré au point de vue religieux ?

 

6. Qui sont Cyrille et Méthode ? Qu’ont-il fait ?

 

7. Que s’est-il passé au moment du Grand Schisme ?

 

8. Comment appelle-t-on la grande église construite sur ordre de Justinien ? Comment s’organise-t-elle (son plan, son architecture et sa décoration intérieure) ?

 

9. Quels sont les deux principaux personnages représentés sur les mosaïques de Saint-Vital de Ravenne ?

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Byzance - Evaluation - 5e

25 Septembre 2009, 17:20pm

Publié par histege

ÉVALUATION : L'EMPIRE BYZANTIN

 

NOM : ………………………               Note/20 : ………………………

Prénom : …………………….            Note la plus haute : …………...

Classe : …………..                       Note la plus basse : …………...

                                                Moyenne de la classe : ………..

 

I. REPÉRAGE DANS LE TEMPS (4 points)

 

            J'indique sur la frise l'événement qui correspond à chacune des dates suivantes :

 
II. JE RÉDIGE UN PARAGRAPHE DE 5 LIGNES
(8 points)

 

            J'explique en quoi l'Empire byzantin est l'héritier de l'Empire romain : rôle de l'empereur (2 points), types de monuments que l'on trouve à Constantinople (2 points), lois appliquées dans l'Empire (1 point), conquêtes faites par Justinien (1 point). 2 points pour l'expression écrite.

 

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III. COMPRÉHENSION DE TEXTE : Deux sortes de chrétiens (8 points)

 

«L'Orient et l'Occident chrétiens vivent leur religion d'une manière divergente. Certaines fêtes ne sont pas célébrées le même jour, beaucoup de saints ne sont pas vénérés à la même date. Pendant le Carême, alors que les Latins célèbrent tous les jours la messe, les Orthodoxes la réservent au samedi et au dimanche. L'Occident n'immerge qu'une fois le baptisé, les Orientaux conservent la pratique de la triple immersion. Fidèle à la tradition, l'Eglise d'Orient use du pain fermenté, les Latins communient aux azymes [pains sans levain]. Plus gravement, les Latins sont choqués de voir le clergé orthodoxe porter la barbe et se marier, mais les Orientaux ont horreur de ces clercs romains imberbes qui se vouent au célibat.»

André Ducellier, Byzance et le monde orthodoxe, 1986.

 

Je complète le tableau à l'aide du texte et de mes connaissances :

 

 

Chrétiens d'Occident ou latins

Chrétiens d'Orient ou Byzantins

Chef

(2 points)

 

 

Langue de culte

(1 point)

 

 

Messe de carême

(1 point)

 

 

Pain de communion

(1 point)

 

 

Baptême

(1 point)

 

 

Mariage des prêtres

(1 point)

 

 

Culte des icônes

(1 point)

 

 

 

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L'Afrique - 5e

25 Septembre 2009, 16:24pm

Publié par histege

 

L’AFRIQUE

 

géographie

chap 10 p 184-207

 

1)      L’Afrique est-elle un continent ? L’Afrique est un continent, car elle est entourée par des océans. Sa forme est compacte et massive.

2)      Quelle est la superficie de l’Afrique ? Sa superficie est de 30 millions de km².

 

I.                   UN CONTINENT FAIBLEMENT PEUPLE

 

1)      Je compare la population de l’Afrique par rapport au reste du monde (autres continents) ? L’Afrique est faiblement peuplée : plus que l’Océanie, autant que l’Amérique, mais moins que l’Europe et beaucoup moins que l’Asie.

2)      Je calcule la densité de la population en Afrique :

1 000 000 000 ÷ 30 000 000 = 33.5 hab/km². C’est moins que la moyenne mondiale (45 hab/km²).

3)      Je compare la densité de l’Afrique avec celle de la France qui est de 107 hab/km². L’Afrique est trois fois moins densément peuplée que la France.

 

La population est inégalement répartie.

4)      Quelles sont les zones de forte densité ? Les zones les plus denses sont le Golfe de Guinée, l’Afrique du Nord, la vallée du Nil, le Massif éthiopien, la région des Grands Lacs et le Sud de l’Afrique.

5)      Quelles sont les zones de faible densité ? Les zones les moins denses sont le Sahara, certaines parties de l’Afrique équatoriale et le Kalahari.

6)      A quels milieux naturels correspondent les zones de forte densité ? Les zones fortement peuplées forment des foyers de population, qui correspondent aux milieux naturels suivants : équatorial et tropical humide (savane) pour partie, méditerranéen et montagnard. Elles sont souvent liées à la présence de l’eau (littoral, grands lacs et vallées).

7)      A quels milieux naturels correspondent les zones de faible densité ? Les zones moins peuplées forment des déserts humains, qui correspondent aux milieux aride (Sahara et Kalahari), tropical sec (steppe) et, pour partie, équatorial (forêt dense : excès d’humidité).

 

II.                 L’EXPLOSION DEMOGRAPHIQUE

 

1)     Par combien la population totale de l’Afrique s’est-elle multipliée entre 1950 et aujourd’hui ? La population de l’Afrique passe de 200 millions à un milliard d'habitants. Les Africains sont devenus 5 fois plus nombreux en seulement 60 ans ; c’est pourquoi parle-t-on d’explosion démographique.

 

2)     Qu’est-ce qui explique l’augmentation rapide de la population en Afrique ? L’augmentation rapide de la population s’explique par la natalité la plus élevée au monde, (35 ‰ : 3 fois plus qu’en Europe : 10). Les femmes font beaucoup d’enfants : 4.5 enfants par femme en moyenne (contre 1.5 en Europe). Une deuxième raison est liée à une mortalité en baisse (13 ‰). Conséquence : l’accroissement naturel est le plus élevé au monde (22 ‰).

 

3)     Quelle est l’évolution de la population urbaine par rapport à la population totale de l’Afrique entre 1975 et aujourd’hui ? La majorité des Africains sont des ruraux (habitants des campagnes). Mais, la proportion des citadins (habitants des villes) augmente fortement, ce qui permet de parler, cette fois, d’explosion urbaine. Pourquoi ? Avec l’exode rural, de nombreux paysans s’installent en ville, où ils espèrent trouver des revenus par le travail. Conséquences :

-         les villes sont plus nombreuses et leur population augmente

-         les centres-villes deviennent plus denses et les banlieues s’étalent.

 

 

C.B.D.

(quartier d’affaires central)

quartier riche

quartier pauvre (« cité »)

habitat

grands immeubles et gratte-ciel

villas avec jardins ou parcs

- maisons, quelques immeubles à étages

- bidonvilles

activités

- services rares (banque, commerce, administrations, sièges sociaux d’entreprises…)

 

- actif le jour et désert la nuit

fonction résidentielle

- quelques zones industrielles

- marchés

- travail informel (« au noir »)

- forte animation jour et nuit

équipements

très équipé

très équipé

manque d’équipement (eau, électricité, voirie…)

sécurité

sécurité le jour, insécurité la nuit

surveillance (gardiens, chiens, caméras, barbelés…)

forte insécurité

population

cadres ou classes moyennes

bourgeoisie (riches)

pauvres et très pauvres

Organisation d'une métropole d'Afrique : Kinshasa
(République démocratique du Congo)
 


Les métropoles géantes des Etats pauvres sont appelées mégapoles et s’organisent en trois ou quatre parties distinctes (CBD = Central Business District ; quartiers riches ; quartiers pauvres ; bidonvilles). Coupées en ghettos pour riches et en ghettos pour pauvres, elles obéissent à une ségrégation à la fois sociale et spatiale, donnant à voir l’existence de plusieurs « villes » dans la ville.

III. UNE HISTOIRE DOULOUREUSE

 

1. Des cultures diverses

 

Le Nord de l’Afrique est peuplé de blancs. L’Afrique au Sud du Sahara est peuplée de noirs L’Afrique de l’Est est peuplée de métis (mélange de noirs, de blancs et asiatiques). En Afrique du Sud, il y a une minorité de blancs, d’origine européenne.

 

Remarques :

1)     tous les hommes, quels qu’ils soient, sont en réalité des métis

2)     tous les hommes, vu l’état des connaissances scientifiques actuelles, sont des Africains ou des descendants d’Africains.

        

Les trois religions principales sont l’animisme, le christianisme et l’islam. L’animisme est la religion traditionnelle de l’Afrique noire. L’animisme continue de reculer face aux progrès de l’islam et du christianisme.

2.     La marque de l’esclavage et la colonisation

 

Une partie des noirs ont été longtemps victimes de l’esclavage : l’esclave perd totalement la propriété de son corps et sa liberté au profit d’un maître. Traite entre noirs, non comprise, on estime, pour le moment, à environ 23,5 millions le nombre des victimes de la traite :

- traite transsaharienne : 32 % par les Arabes musulmans depuis le VIIe siècle jusqu’à la fin du XIXe siècle.

- traite atlantique : 50 % par les Européens, y compris les Français, de 1450 à la fin du XIXe siècle. On estime qu’au moins 12 millions de noirs ont été déportés en Amérique, où ils sont soumis à des travaux forcés.

- traite orientale : 18 % depuis le VIIe siècle jusqu’à la fin du XIXe siècle.

 

Presque toute l’Afrique a été dominée et colonisée par les Européens, surtout les Anglais et les Français à partir du XIXe siècle. C’est la colonisation. La plupart des pays d’Afrique ne sont devenus libres qu’à partir des années 1960, parfois à la suite de guerres d’indépendance contre les Européens.

3. Des États récents en proie aux conflits

 

Les États africains sont donc récents, nombreux et fragiles.

La politique raciste de la colonisation et les frontières qu’elle a créées ont souvent divisé les peuples (dans le cas de l’Afrique, notamment, on parle souvent d’ethnies).

Au Rwanda : la population est composée de trois peuples : les Hutu (90 %), les Tutsi (9 %) et les Twa (Pygmées 1%). Elles ont la même langue, le rwanda. Les deux tiers sont catholiques, 10 % protestants et 10 % musulmans. En avril 1994, le président du Rwanda est tué dans un attentat (avion abattu). Certains Hutu organisent alors un massacre général des Tutsi, qui devient un génocide, avec la mort de 800 000 à 1 000 000 de personnes. Les causes du génocide par les Hutu sont le racisme, le nationalisme et la volonté de contrôler les richesses et le pouvoir.

 

L’Afrique noire a connu de nombreuses guerres, qui ont entraîné des millions de morts et de réfugiés. La cause principale est liée aux frontières (que contestent des États et des peuples). Des tentatives pour faire des élections libres ont commencé dans certains États (début de la démocratie).

 

4. La famine et le sida

 

La famine est une des grandes causes de mortalité. La première est liée à la guerre du Biafra (1967-1970) au Nigéria, qui fait plus d’un million de morts. Par la suite, d’autres famines surviennent, liées à l’insuffisance de l’agriculture traditionnelle, à la sécheresse et aux guerres. Elles frappent surtout le Sahel, la Corne de l’Afrique et une partie de l’Afrique australe. Actuellement, une terrible famine sévit au Darfour (Soudan). Les aides alimentaires venant des États riches ne suffisent pas.

 

Le sida ­— il est apparu au Congo — a des conséquences effroyables. Deux malades du sida sur trois dans le monde se trouvent en Afrique noire ! Le Sud de l’Afrique est la région la plus touchée : près de la moitié de la population d’États comme le Bostwana, la Zambie… Le traitement des malades est largement au-dessus des capacités financières des Africains. Pour permettre de les soigner, les États africains luttent contre les laboratoires des pays riches pour fabriquer des médicaments génériques, beaucoup moins coûteux.

 

Vocabulaire

animisme : religion pour laquelle les esprits et les génies gouvernent la nature et les hommes.

colonisation : occupation, gouvernement et peuplement d’un territoire par un pays étranger.

ethnie : population qui a une langue et des coutumes communes (synonyme de peuple, mais, souvent de taille réduite ; bizarrement, cette notion tendancieuse est souvent réservée à des régions du monde, implicitement considérées comme « sous-développées »).

famine : manque général de vivres.

génocide : destruction complète d’un peuple.

traite des noirs : capture, déportation et commerce des noirs.

 

IV. UN CONTINENT EN MARGE DE L’ECONOMIE MONDIALE

 

     Carte de synthèse : les inégalités de développement en Afrique.

 

régions

alphabétisation

espérance de vie

indice développement humain

Afrique du Nord

moyen

moyen

moyen

Afrique sahélienne

très faible

faible

très faible

Afrique tropicale

moyen

faible

faible

Afrique australe

moyen

faible

moyen


     L’Afrique reste en marge de l’économie mondiale, en particulier en terme de développement économique et d’accès à la richesse.  À l’échelle mondiale :

        -  l’Afrique australe et l’Afrique du Nord ont un niveau de développement moyen

        - l’Afrique centrale est à dominante pauvre

        - l’Afrique sahélienne regroupe des États parmi les plus pauvres du monde.

 

     La situation est contrastée :

        - certains États connaissent une véritable régression (recul de l’espérance de vie… comme le Bostwana, par exemple).

        - certains secteurs économiques sont dynamiques (un indice : l’Afrique du Sud organisera la coupe du monde de football en 2010) ; le micro-crédit commence à se développer ; nombre d’Africains montrent beaucoup d’ingéniosité avec des moyens réduits.



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Le monde méditerranéen au IXe siècle - 5e

22 Septembre 2009, 21:09pm

Publié par histege

 

LE MONDE MEDITERRANEEN AU IXe SIECLE

 

Histoire

 

Objectifs :

-          Qu’est-ce qui a remplacé l'Empire romain dans le Bassin méditerranéen ?

-          Comprendre le passage de l'Antiquité au Moyen Âge (continuité et rupture).

-          Ces entités politiques et culturelles ont-elles un caractère durable ?

 

         Les Romains ont formé un immense empire, par la conquête de tout le pourtour méditerranéen qu’ils dominent pendant plusieurs siècles.

 

Carte p 8-9

 

         Au IXe siècle, l’empire romain n’existe plus en grande partie, remplacé par trois ensembles politiques et culturels :

-          Empire byzantin : c’est ce qui reste de l’Empire romain (Orient chrétien)

-          Empire carolingien, cœur de l’Occident chrétien : fusion de la culture germanique et de la culture romaine

-          Empire arabe et musulman : fusion de la culture arabe, d’une nouvelle religion l’islam et d’éléments de la culture gréco-romaine.

 

Je compare les trois civilisations sous forme de tableau :

civilisation

 

religion

culture

 

capitale

 

monothéiste

lieu de culte

 

langue officielle

écriture

Empire

byzantin

Constantinople

christianisme orthodoxe

église

gréco-romaine

grec

grecque et cyrillique au Nord

Occident chrétien

Aix-la-Chapelle

christianisme catholique

église

germanique et romaine

latin

latine (minuscule caroline)

Monde musulman

Bagdad

islam

mosquée

arabe avec éléments gréco-romains

arabe

arabe

 

Pourquoi de tels changements ? L’empire romain est en grande partie détruit par les invasions germaniques au Nord et arabes au Sud. Ainsi, l’Empire romain d’Occident disparaît définitivement en 476 et l’Empire byzantin est fortement entamé par la conquête arabe au VIIe siècle.

 

médiéval : relatif au Moyen Âge.

 

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L'Empire byzantin - 5e

22 Septembre 2009, 12:32pm

Publié par histege

 

L’EMPIRE BYZANTIN

 

Histoire

Chap 1 p 10-25

 

 

Carte p 10 :

L’Empire byzantin est né en 395, lors de la division de l’Empire romain en deux parties. C’est la partie orientale, qui a survécu aux attaques des peuples germaniques à partir du Ve siècle.

 

I.                   LES BYZANTINS SONT LES HERITIERS DES ROMAINS

 

Les Byzantins se considèrent comme d’authentiques romains :

 

La capitale de l’empire, Constantinople est :

-         une ancienne ville grecque du nom de Byzance (acropole…)

-         surnommée la Nouvelle Rome : a tous les éléments d’une ville romaine, depuis que l’empereur Constantin y a transféré la capitale : palais impériaux, forum, sénat, hippodrome, aqueducs, voies romaines…

- elle contrôle le passage entre la mer Noire et la Méditerranée et entre l’Europe et l’Asie. C’est un lieu d’échanges commerciaux.

 

L’empereur byzantin porte le titre d’empereur romain (basileus ou roi en grec, avec deux symboles impériaux : le diadème et la pourpre). Il a le pouvoir absolu (tous les pouvoirs) et un pouvoir de droit divin (son pouvoir lui vient de dieu, dont il est le représentant sur terre) : il est donc sacré (auréole ou nimbe).

 

Les lois sont romaines : Justinien fait rassembler toutes les lois romaines dans un recueil qui portera son nom : ce sera le Code justinien.

 

Deux langues officielles : latin et grec.

 

Justinien rêve de restaurer la totalité de l’empire romain, en récupérant l’Occident : une partie seulement est reconquise (voir carte).

 

Après plus d’un millénaire d’existence, l’empire disparaît en 1453 : Constantinople est prise par les Turcs.

 

II. DES CHRETIENS ORTHODOXES

 

L’empereur est le chef des chrétiens. Justinien fait construire de nombreuses églises, comme Saint-Vital (Ravenne, en Italie) et surtout Sainte-Sophie à Constantinople :

-         plan carré ou en croix grecque

-         surmontée d’une vaste coupole.

C’est la plus grande église chrétienne du Moyen Âge.

 

L’Empire compte plusieurs religions. Les plus nombreux sont chrétiens de confession (manière) orthodoxe : tradition (doxa) droite (ortho) chrétienne. Les orthodoxes pensent suivre le christianisme des origines (de l’époque de Jésus et de ses successeurs). Ils sont dirigés par des patriarches, le plus important est à Constantinople.

 

Les Byzantins étendent le christianisme par l’évangélisation (conversion au christianisme) de leurs voisins Slaves. C’est, en particulier, le rôle de moines missionnaires comme Cyrille et Méthode qui adaptent l’alphabet grec: ce sera l’alphabet cyrillique. Ils traduisent ainsi la Bible en langue slave.

 

Le pape et le patriarche se disputent la direction de tous les chrétiens. En 1054, la rupture (Grand Schisme) est définitive :

-         ceux qui suivent le patriarche : orthodoxes

-         ceux qui suivent le pape : catholiques.

 

Rq :

-         orthodoxes = chrétiens d’Orient = byzantins = grecs

-         catholiques = chrétiens d’Occident - latins

 

Orthodoxes et catholiques sont d’accord sur l’essentiel, mais se séparent sur quelques points :

 

 

catholiques

orthodoxes

chef

pape

patriarche

langue

latin

grec

messe de carême

tous les jours

samedi et dimanche

pain de communion

azyme (sans levure)

fermenté (avec levure)

baptême

une immersion

Triple immersion

mariage des prêtres

non (célibat)

non, sauf pour ceux déjà mariés (1) 

port de la barbe

non

oui

icônes

non

oui

 

(1) Remarque : les clercs sont également astreints au célibat, sauf pour les hommes déjà mariés qui deviennent ensuite diacres ou prêtres. Cependant, ces derniers ne peuvent devenir évêques.

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La Première guerre mondiale - 1914-1919 - 3e

22 Septembre 2009, 11:46am

Publié par histege

 

LA PREMIERE GUERRE MONDIALE

1914-1919

 

Chap 1 p 12-45

 

I. LES ORIGINES DE LA GUERRE

 

         Pourquoi la guerre ?

         Une guerre née en Europe.

 

1)     L’impérialisme

 

         Impérialisme : domination d’un Etat sur un autre Etat ou territoire.

 

         En 1914, l’Europe domine le monde par sa puissance politique, industrielle, commerciale et scientifique. Les rivalités impérialistes entre pays européens sont une des causes de la guerre. La Grande-Bretagne et la France ont les deux plus vastes empires coloniaux. L’Allemagne cherche à agrandir ses colonies et entre en conflit avec la France à propos du Maroc. Il y a aussi des rivalités qui s’exercent à l’intérieur de l’Europe : les Russes et les Autrichiens se disputent les Balkans.

 

2)     Le nationalisme

 

         nationalisme : attitude qui privilégie une nation par rapport aux autres.

 

         Le nationalisme est aussi une cause de la guerre : des pays réclament des territoires,  comme l’Alsace-Lorraine pour la France aux dépens de l’Allemagne ou des territoires en Autriche-Hongrie pour l’Italie. Dans l’empire d’Autriche-Hongrie, les minorités nationales réclament leur indépendance (Serbes, Tchèques…). Les Balkans sont une poudrière nationaliste.

 

3)     L’engrenage fatal

 

         Face aux tensions, deux grandes alliances se forment :

 

         Coller la carte de l'Europe à la veille de la guerre.

 

         La plupart des pays renforcent leurs armements et allongent la durée du service militaire. On frôle plusieurs fois la guerre, à propos du Maroc et des Balkans.

 

         L’assassinat de François-Ferdinand, héritier de l’Empire d’Autriche-Hongrie, par un étudiant bosniaque (Gavrilu Princip) le 28 juin 1914 déclenche la guerre. L’Autriche déclare la guerre à la Serbie. Chacun mobilise pour la guerre, l’Allemagne et l’Autriche-Hongrie d’un côté, la Serbie, la Russie, la France et le Royaume-Uni de l’autre.

 

II.  LES TROIS PHASES D’UNE GUERRE LONGUE

 

         Objectifs :

         - pourquoi une guerre longue ?

         - définir les principales phases de la guerre

         - comment expliquer la victoire finale des alliés ?

 

         Frise chronologique

 

         Les populations sont patriotes et partent avec enthousiasme car elles croient que la guerre sera courte.

 

1)     L'échec de la guerre de mouvement, 1914

 

         guerre de mouvement : opérations qui consistent à prendre de vitesse l'armée adverse (en parcourant le plus de terrain possible pour la détruire rapidement).

 

         A l’Ouest, en août 1914, les Allemands envahissent la Belgique neutre et le nord de la France (plan Schlieffen), cherchant à déborder et à cerner l’armée française. Mais, l’armée française contre-attaque et arrête l’avancée allemande (bataille de la Marne, septembre 1914).

 

         A l’Est, les Russes avancent rapidement avant d’être arrêtés en août 1914 par les Allemands qui remportent la bataille de  Tannenberg.

 

         Ainsi, à la fin de l'année 1914, les fronts ne bougent plus, c’est l’échec de la guerre de mouvement.

 

2)     Une longue guerre de position, 1914-1917

 

         guerre de position : les armées creusent des tranchées, cherchent à ne pas reculer et à user l’adversaire, sans progresser réellement.

 

         Les armées ne progressent presque plus ; pendant trois ans et demi, ce sera une guerre de position :

         - une guerre de tranchées : on s’enterre dans des tranchées et on se combat avec une rare violence.

         - une guerre de matériels, avec de nouvelles armes (casques, lance-flammes, gaz asphyxiants, chars, canons lourds, ballons, avions, sous-marins).

         - une guerre qui utilise les hommes sans compter (chair à canon), ce sont de véritables boucheries.

 

         En 1915, l'Empire ottoman entre en guerre du côté de l’Allemagne et de l’Autriche et l’Italie du côté des Alliés. Mais, toutes les attaques pour percer le front échouent entre la fin 1914 et le début 1918 : à Verdun (février-juin 1916), les Allemands et les Français perdent chacun près de 300 000 hommes.

 

3)     Le tournant de 1917 et la victoire de l’Entente en 1918

 

         La guerre de position entraîne la lassitude des soldats et des civils. En Russie, une révolution prend le pouvoir en 1917 et fait la paix avec l’Allemagne (paix séparée de Brest-Litovsk, mars 1918). Les Etats-Unis entrent en guerre contre l’Allemagne (avril 1917).

 

         De mars à juillet 1918, les Allemands lancent plusieurs attaques désespérées à l’oOest. Mais, les alliés, commandés par le général Foch, avec les Américains, des chars et l’aviation, contre-attaquent (deuxième guerre de mouvement et deuxième bataille de la Marne) et les Allemands se replient. L’Empire ottoman, l’Autriche-Hongrie... sont vaincus. L’Allemagne signe l’armistice le 11 novembre 1918 à Rethondes.

 

III. UNE GUERRE TOTALE

Qu’est-ce qu’une guerre totale ?

 

         Guerre totale : mobilisation entière d'un Etat pour la guerre, qui devient la seule priorité.

 

1) La mobilisation des hommes

 

         La population est entièrement mobilisée :

- Au front, on envoie sans compter des millions de soldats (les "poilus"), même amenés des colonies. Ils servent de « chair à canon » (boucheries dans les tranchées).

        - A l'arrière : les femmes remplacent les hommes pour les travaux agricoles, dans les usines et les bureaux. Ex : les « munitionnettes » dans les usines d’armement.  Des hommes sont également recrutés dans les colonies pour les mêmes raisons. Les populations souffrent de la pénurie.

 

2) Une économie de guerre

 

- La guerre accélère les innovations techniques et scientifiques : guerre industrielle, avec des armes beaucoup plus destructrices (casques, lance-flammes, gaz, chars, canons lourds, ballons, avions, sous-marins).

- L'économie devient une économie de guerre. L'Etat renforce le dirigisme économique : il contrôle les entreprises et les transforme en usines d'armement (ex : Renault : 260 000 obus par jour).

- Pour financer la guerre, les gouvernements font des emprunts.

 

3) L'encadrement des esprits

 

         C’est aussi une guerre psychologique. Les gouvernements  font de la :

- censure : contrôle de l'information par l'Etat (courrier des soldats, journaux…).

- propagande, avec du "bourrage de crânes" (ex : un petit combat est faussement présenté comme une grande victoire).

- répression quand il y a des grèves et des mutineries (refus d’obéissance aux ordres). Voici, par exemple, la complainte des soldats de Craonne, lors de l'offensive désastreuse du général Nivelle sur le Chemin des Dames en 1917, interprétée par Marc Ogeret :

 


Chanson de Craonne
envoyé par Horadrim. -
 

La guerre totale entraîne un renforcement du nationalisme chez les civils et une brutalisation des esprits et des attitudes chez le soldat. Elle déclenche, pour partie, une réaction pacifiste.

 

 

CLEMENCEAU Georges (1841-1929) :

 

 Homme politique français. Membre du parti radical (parti de gauche), il est plusieurs fois président du Conseil (1er ministre), notamment à la fin de la guerre (à partir de novembre 1917). Pousse l'armée à prendre l'offensive et refuse de négocier. Surnommé le Tigre, il contribue beaucoup à la victoire par sa ténacité.

 

IV. LE BILAN DE LA GUERRE

 

1) Un bilan désastreux pour l'Europe

 

La guerre fait 10 millions de morts et de nombreux blessés (mutilés : « gueules cassées »…), de veuves et d’orphelins, ce qui provoque la dénatalité (« classes creuses »). Les Arméniens ont subi un génocide (massacre de masse) par les Turcs. La guerre entraîne aussi de grandes destructions (régions industrielles du Nord et Nord-Est de la France…).

         Les gouvernements sont endettés (dépenses et emprunts), les monnaies perdent de leur valeur et l’inflation (hausse des prix) touche tout le monde. Ce n'est plus l'Europe, mais les Etats-Unis qui sont désormais le cœur économique du monde (banquiers de l'Europe : 1/2 or mondial, avec domination de Wall Street et du dollar).

         Les pays colonisés, qui ont participé à la victoire, veulent leur indépendance.

 

2) Une nouvelle carte politique de l'Europe

 

         Les vainqueurs se réunissent à la conférence de la paix à Paris en 1919-1920, mais ils sont divisés : Wilson (président américain) veut faire triompher le droit des peuples à choisir leur destin (autodétermination) ; les Français (Clemenceau) cherchent à affaiblir définitivement l'Allemagne pour garantir leur sécurité tandis que les Britanniques (Lloyd George) sont moins durs avec elle.

         Plusieurs traités de paix sont signés avec les Etats vaincus et redessinent les frontières.

Exemple :

Conditions imposées par les vainqueurs à l'Allemagne au traité de Versailles du 28 juin 1919

territoires

Forces militaires

Responsabilités

-         Alsace-Lorraine rendue à la France…

-         Perte des colonies

-         Doit reconnaître les nouveaux pays : Autriche, Tchécoslovaquie, Pologne

-         armée réduite à 100 000 hommes maximum

-         interdiction du service militaire

-         interdiction de fabriquer des chars

-         Allemagne déclarée responsable de la guerre

-         Doit payer des réparations de guerre

 

         - Les empires disparaissent : Russie, Turquie, Autriche, Allemagne. Les vainqueurs parlent de la victoire de la démocratie.

         - Des Etats comme l’Allemagne perdent beaucoup de territoires.

         - Des territoires deviennent indépendants : Pays baltes, Pologne, Yougoslavie, Tchécoslovaquie, Syrie, Irak...

         La Société des Nations (S.D.N.) est créée pour garantir la paix.

         Mais les Italiens, vainqueurs, n'obtiennent pas les territoires qu'ils réclament, ce qui favorise l'apparition du fascisme avec Benito Mussolini.

 

3) La révolution en Russie et ses conséquences en Europe

 

         Le pouvoir absolu du tsar, qui dirige la Russie, est affaibli par la guerre (9 millions de morts, de blessés et de prisonniers et difficultés de ravitaillement pour la population). En février 1917, une manifestation de femmes, d'ouvriers et de bourgeois à Petrograd réclame du pain. Elle se transforme en révolution qui renverse le tsar. Des soviets (assemblées populaires composées d’ouvriers, paysans et soldats) se forment dans le pays et un gouvernement provisoire est créé (socialistes et modérés) qui poursuit la guerre.

Les bolcheviks (communistes) dirigés par Lénine organisent une nouvelle révolution. En octobre (nuit du 24/25) 1917, ils prennent le pouvoir par la force. Lénine, chef du nouveau gouvernement fait partager les grandes propriétés terriennes entre les paysans, donne le contrôle des usines aux ouvriers et négocie la paix avec l’Allemagne (signée le 3 mars 1918  : paix de Brest-Litovsk). Puis, il nationalise (les entreprises privées passent sous le contrôle de l’Etat) les industries et le commerce et interdit toute opposition politique.

         Mais la guerre civile éclate entre les bolcheviks (“rouges”) et les royalistes (“blancs”), ces derniers soutenus par la France et le Royaume-Uni. Mais, l'Armée rouge finit par gagner (1920).

         Dans la plupart des pays d’Europe, les tentatives en 1919-1920 pour imiter la révolution russe échouent : les révolutions en Allemagne et en Hongrie sont écrasées, les grèves et les manifestations, comme en France, sont réprimées. Mais en 1919 Lénine crée la IIIe Internationale (Internationale communiste) pour organiser la révolution mondiale et regrouper les partis communistes qui  commencent à se créer.

 

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Le collégien 6e

22 Septembre 2009, 11:21am

Publié par histege

 

 

LE COLLEGIEN

 

Education civique

 


        
On part du principe que l’on peut éduquer, c’est-à-dire former l’enfant pour l’amener à l’âge adulte :

-      physiquement (éducation physique, médecine…)

-      mentalement (instruction, psychologie…)

-      socialement (vivre en société, comme citoyen…).

 

L’enfant s’éduque lui-même, mais surtout par les adultes :

-      famille

-      l’Etat (école…)

-      société (les autres, médias, associations, la religion pour certains…).

        

I.                    QUATRE ANNEES D’APPRENTISSAGE



      Apprendre
est la mission première de l’élève au collège. Cela se fait dans le cadre du collège :

L’établissement est bien inséré, au cœur de la petite ville de Nyons : il jouxte le centre historique. Cependant, la desserte, notamment pour les bus scolaire, n’est pas aisée, en raison de la topographie à la fois pentue et en terrasse. L’architecture, type des établissements scolaires, dénote dans le paysage méditerranéen comme dans le tissu urbain et villageois provençal.

-      c’est une création du Moyen Âge (d’abord un internat d’étudiants, puis un lieu d’enseignement)

-      scolarité obligatoire de 6 à 16 ans

-      c’est le collège unique (réforme Haby de 1975) : même enseignement pour tous les élèves de France (y compris dans le privé).

 

La continuité avec le primaire

-      matières : français, histoire, géographie, mathématiques, science, sport, un peu de musique, d’arts plastiques, de langue, d’éducation civique…

-      socle commun de compétences :

 

SOCLE COMMUN

 

1. maîtrise de la langue française

2. pratique d’une langue étrangère vivante

3. bases des mathématiques et de la culture scientifique et technologique

4. maîtrise des techniques d’information et de communication

5. culture humaniste

6. compétences sociales et civiques

7. autonomie et initiative.

 

 

Les différences avec l’école primaire

-      le savoir, plus différencié, est organisé en disciplines (matières) mises en œuvre par plusieurs professeurs

-      certaines disciplines prennent un nouveau nom ou sont entièrement nouvelles.

 

La plupart sont obligatoires : arts plastiques, éducation civique, éducation musicale, éducation physique et sportive, histoire et géographie, 2 langues vivantes, mathématiques, sciences de la vie et de la terre, physique, technologie.

Rq : au collège Barjavel, on choisit :

-      1re langue : allemand, anglais

-      2e langue (à partir de la 4e) : anglais, allemand, espagnol, italien.

 

Quelques disciplines sont en option, si l’élève le souhaite :

-      langues anciennes : latin (5e), grec (4e)

-      langues vivantes : occitan (6e), anglais (2 heures supplémentaires en classe européenne en 4e)

-      découverte professionnelle en 3e (3 heures à Barjavel ou 6 heures ailleurs).

 

Qu’apprend-on ?

-      des savoirs (connaissances nouvelles)

-      des savoir-faire (méthodes de travail, manières de réfléchir)

-      des moyens de communiquer.      

 

« Le C.D.I.

Le centre de documentation et d’information est à la disposition de tous les membres du collège.

Les élèves y viennent pour lire, emprunter ou rendre un livre, faire une recherche, ou encore travailler sur le projet d’orientation. »

 

Extraits du règlement intérieur du collège Barjavel, Nyons, 2009

 

Au CDI (centre de documentation et d’information), on apprend :

-      à s’informer, en faisant des recherches documentaires : sélectionner l’information et l’organiser

-      à travailler en autonomie.

 

A la fin de la 3e :

- on passe le Diplôme National du Brevet

         - on choisit son orientation : lycée général, lycée technologique, lycée professionnel, apprentissage.

Rq : quelques uns peuvent s’orienter dès la 4e (4e technologique, 4e agricole…).

 

QUELQUES CONSEILS

 

Je mène une vie saine :

-      dormir 10 heures environ par nuit

-      bien déjeuner le matin

-      faire du sport et avoir des loisirs

 

Je suis autonome :

-      je fais mon travail à l’avance

-      je remplis régulièrement l’agenda scolaire

-      j’approfondis les connaissances par la lecture et une recherche personnelle

 

Je n’ai pas peur :

-      de poser des questions (surtout quand on ne sait pas)

-      en cas de problème, d’en parler au professeur ou professeur principal

 

Je pense à mon avenir :

-      je m’informe sur les métiers

-      j’apprends à bien me connaître : mes qualités et mes difficultés.

-       

ON ARRIVE A PRESQUE TOUT PAR LE TRAVAIL

 

II.                  UNE ORGANISATION AU PROFIT DE L’ELEVE

 
Une organisation centrée sur l'élève


ORGANIGRAMME DU COLLEGE




Tous les adultes, membres de la communauté scolaire, contribuent à l’encadrement des élèves. Ils forment l’
équipe éducative au sens large. Le groupe le plus nombreux est formé par les enseignants. Le but est de favoriser la réussite de l’élève.

   

 

Un fonctionnement qui repose sur le principe d’autorité

 

         Les décisions sont prises par l’équipe éducative. L’élève est soumis au principe d’autorité : comme enfant, donc mineur, il est sous l’autorité des adultes.

Remarque : l’autorité des adultes du collège est déléguée par la loi, l’Etat et les familles.

 

Un lieu d’apprentissage de la démocratie

 

« Le règlement intérieur a donc pour objectif d’assurer l’organisation de ce travail, de favoriser la formation civique dans un esprit laïque et démocratique et de neutralité politique, idéologique et religieuse.

(…)

 

Délégués

Les élèves disposent, par l’intermédiaire de leurs délégués du droit d’expression collective et du droit de réunion.

Afin de permettre l’apprentissage de la vie démocratique, les délégués élus au début de chaque année scolaire sont les intermédiaires entre leurs camarades, les professeurs et l’administration. »

 

Extraits du règlement intérieur du collège Barjavel, Nyons, 2009

 

 

Le collège est un lieu d’initiation à la vie démocratique.

 

Comment devient-on délégué ?

 

         Par l’élection : le délégué est choisi parmi plusieurs candidats, après un débat et un vote. C’est donc une démocratie représentative.

 

Qui a le droit de vote ?

 

         Tous les élèves votent sans distinction : suffrage universel.

 

Qui a le droit de se présenter pour être délégué ?

 

         Tous les élèves peuvent être candidats.

 

Quel est le rôle du délégué ?

 

Le délégué de classe fait le lien entre les élèves et les représente auprès des enseignants et de la direction, en particulier au cours des conseils de classe.

 

En résumé, qu’est-ce la démocratie ?

 

         C’est une manière d’organiser la vie des hommes entre eux, fondée sur :

-         l’égalité des droits entre les élèves

-         la liberté d’expression

-         le droit de participer aux décisions.

 

Quelles sont les limites de la démocratie pour les élèves ?

 

Le caractère démocratique a pour limite le principe d’autorité. 

 

III.                             APPRENDRE A VIVRE ENSEMBLE

 

Un lieu de sociabilité

 

« Préambule

 

Le collège est un établissement qui, de la 6e à la 3e, reçoit des élèves y effectuant leur scolarité obligatoire.

C’est un lieu de travail où chaque élève doit apprendre à devenir un citoyen.

Le règlement intérieur a donc pour objectif d’assurer l’organisation de ce travail, de favoriser la formation civique dans un esprit laïque et démocratique et de neutralité politique, idéologique et religieuse.

Il est fondé sur le respect mutuel des personnes, des biens et des locaux.

Il vise aussi à développer l’apprentissage de l’autodiscipline par l’acquisition du sens de la responsabilité.

Tout élève inscrit au collège est soumis au règlement intérieur. »

 

Extraits du règlement intérieur du collège Barjavel, Nyons, 2009

 

 

Le collège est un lieu de vie sociale, soumis à des règles. Les élèves ont des droits, des libertés et des devoirs définis par le règlement intérieur.

 

Quels sont les grands principes fixés par le préambule ?

è    La scolarité est obligatoire

è    Le règlement intérieur s’impose à tous les élèves

è    Le collège est un lieu de travail

è    Le collège est un lieu d’apprentissage de la citoyenneté, en particulier de la responsabilité

è    Le collège est un espace laïc

è    Le collège est un lieu de neutralité politique et idéologique

è    Le collège est un lieu démocratique.

 

Que dit le règlement intérieur en matière de comportement ?

 

« C’est un lieu de travail où chaque élève doit apprendre à devenir un citoyen.

Le règlement intérieur (…) est fondé sur le respect mutuel des personnes, des biens et des locaux.

Il vise aussi à développer l’apprentissage de l’autodiscipline par l’acquisition du sens de la responsabilité. 

(…)

Tenue et comportement

 

Tous les élèves se doivent d’adopter une tenue propre et décente.

Tout élève doit avoir une attitude correcte dès l’abord de l’établissement.

Tout comportement manifestement provocant sera sanctionné.

Les manifestations d’amitié entre élèves doivent se limiter à ce que la décence autorise dans une communauté scolaire.

(…)

Il est interdit de se battre ou d’exercer des brimades à l’égard des autres élèves.

Aucun comportement de violence verbale ou physique ne peut être toléré à l’intérieur comme aux abords de l’établissement.

(…) le port de signes ou de tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit. »

 

Extraits du règlement intérieur du collège Barjavel, Nyons, 2009

 

Que prévoit le règlement en cas de non respect des personnes, des biens et des règles ?

 

Le règlement intérieur prévoit des sanctions graduées. Le respect des personnes passe d’abord par le dialogue.

Le but du règlement intérieur est donc de protéger les personnes et les biens.

 

Un espace laïc

 

« Le règlement intérieur a donc pour objectif d’assurer l’organisation de ce travail, de favoriser la formation civique dans un esprit laïque et démocratique et de neutralité politique, idéologique et religieuse.

(…)

Conformément aux dispositions de l’article L.14165-1 du code de l’éducation, le port de signes ou de tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit.

Lorsqu’un élève méconnaît l’interdiction posée à l’alinéa précédent, le chef d’établissement organise un dialogue avec cet élève avant l’engagement de toute procédure disciplinaire. »

 

Extraits du règlement intérieur du collège Barjavel, Nyons, 2009

 

         Pour comprendre ce qu’est l’« esprit laïque » :

 

         Qu’est-ce qui interdit en matière religieuse ?

 

Des signes et des tenues rendant particulièrement visible une religion sont interdits.

 

         Que signifie « neutralité religieuse » ?

 

L’Etat, à travers le collège, n’a aucune préférence religieuse ; il n’y a pas de religion d’Etat et les religions sont toutes à égalité par rapport à lui. L’Etat tolère les religions : chacun a le droit d’avoir une religion ou de ne pas en avoir.

         Sont également interdits : le prosélytisme (propagande en faveur d’une religion) et la contrainte (obligation de suivre) en matière de religion.

 

         Que prévoit la loi en cas de non respect des règles de la laïcité ?

 

Le dialogue entre l’élève, ses parents et le chef d’établissement et, le cas échéant, des sanctions.

 

D’où vient le principe de laïcité ?

 

Il s’est mis en place en France avec les lois scolaires de Jules Ferry (1880-1883) et la loi de séparation des Eglises et de l’Etat en 1905, proposée par Aristide Briand.

 

 

On peut consulter l’intégralité du texte de loi, le rapport d’Aristide Briand et l’histoire de la laïcité sur le site de l’Assemblée nationale :

http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/eglise-etat/sommaire.asp#loi

 

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527-565 - L'empereur Justinien d'après Procope

20 Septembre 2009, 23:34pm

Publié par histege

 

L'EMPEREUR JUSTINIEN D’APRÈS PROCOPE

 

 

[L’écrivain Procope, adversaire de Justinien, en dresse ci-dessous un portrait sévère. Ce dernier rend cependant perceptibles les qualités et les défauts de l’empereur.]

 

 

« À peine maître de l'Empire, Justinien entreprit de tout bouleverser. Les usages qu'une loi antérieure prohibait, il les introduisit dans le gouvernement, il abolit en revanche tous ensemble ceux qui existaient et qu'avait consacrés la coutume, désireux, semble-t-il, de régler la constitution de l'État sur les normes dont il s'inspirait pour donner à toute chose un autre visage. Tantôt il substituait aux hautes charges publiques des magistratures de son invention, tantôt il légiférait et modifiait le recrutement de l'armée sans respect du droit ni souci d'utilité, mais pour le seul plaisir de donner son nom à des institutions réputées nouvelles ; quant à celles qu'il ne réforma point sur le champ, il se les attribua tout de même.

Jamais il ne parvint à étancher sa soif de sang et d'or. Non content de piller une foule de maisons appartenant à des gens riches, il convoitait les autres : en effet, il abandonnait aussitôt à des Barbares (quand il ne le gaspillait pas dans de folles constructions) le produit des premiers pillages. Ayant, de même, fait disparaître sans aucun motif une multitude de personnes, il se mettait immédiatement à préparer la mort d'un plus grand nombre encore.

Les Romains vivaient en paix avec tous les hommes. Lui, que cette tranquillité gênait, obéit à sa passion sanguinaire en lançant les Barbares les uns contre les autres. Il convoqua sans cause valable les chefs des Huns et, mû par une lâche prodigalité, il leur distribua des biens considérables, soi-disant comme gage d'amitié : j'ai déjà signalé cette politique, qu'il inaugura sous le règne de Justin. Quant à eux, une fois en possession de ces subsides, ils poussaient délibérément leurs congénères à envahir à l'improviste le territoire impérial avec leurs troupes : aussi bien étaient-ils assez forts pour vendre la paix à qui prétendait si légèrement l'acheter. Alors ils imposaient leur joug à l'Empire romain sans cesser, pour autant, d'être stipendiés par l'empereur ; d'autres suivaient bientôt leurs traces, qui, infligeant au peuple de nouvelles épreuves, pillaient et ravageaient avant de recevoir les libéralités impériales pour prix de leurs méfaits : en un mot, ne laissant échapper aucune occasion favorable, ils s'avançaient et se précipitaient à tour de rôle sur leur proie. Il existe, en effet, un grand nombre de tribus chez ces Barbares : comme elle tirait son origine de largesses inconsidérées, la guerre en faisait pour ainsi dire le tour sans jamais connaître un terme. Par suite, il n'y eut à cette époque aucun point de la terre romaine – plat pays, montagne ou grotte – qui réussît à échapper, en quelque mesure, au pillage, bien au contraire, il arriva que maintes régions tombèrent cinq fois et plus au pouvoir des Huns. Ces maux, et ceux qu'apportèrent aussi les Mèdes, les Sarrazins, les Esclavons, les Antes et autres Barbares, je les ai déjà exposés, il est vrai, dans les ouvrages précédents ; mais ici, comte je l'ai promis au lecteur, je tenais pour nécessaire d'en dénoncer la cause. Ajouterai-je que l'empereur dépensa des millions pour acheter la paix à Chosroès ; mais que, n'écoutant que soi, il prit ensuite la responsabilité de rompre le traité qui la fondait dans le temps même où il travaillait à sceller l'alliance d'Alamoundar (1) et des Huns avec les Perses ? Il me semble l'avoir dit clairement dans l'exposé que j'ai déjà fait de cette question.

Par toutes sortes de moyens, il avait résolu d'inonder la terre de sang humain et d'accroître la somme de ses pillages. Au moment ou se multipliaient et s'aggravaient les maux que les Romains devaient aux troubles et aux guerres, il imagina de tourmenter et de faire périr ses sujets de la manière suivante. Il y a, dans l'ensemble de l'Empire, un grand nombre de doctrines chrétiennes sans valeur qu'on nomme communément "hérésies" : celles des Montanistes, des Sabbatisites et de beaucoup d'autres, qui détournent le plus souvent le jugement des hommes de la voie droite. Il fut ordonné à tous les sectateurs de se rallier à la foi impériale sous peine de perdre, en cas de désobéissance, le droit de disposer de leurs biens en faveur de leurs enfants ou de leurs proches. Les églises tenues par ces hérétiques (ainsi les appelle-t-on), et surtout celles où l’on enseignait la doctrine d'Arius, avaient des trésors qui passent l’imagination : ni le Sénat dans son ensemble, ni aucune classe sociale ne pouvait comparer ses propres biens à ceux-là, car elles possédaient de l'or, de l'argent et des pierres précieuses en quantité inouïes, des maisons et des villages innombrables, et des terres dispersées un peu partout dans le monde ; elles possédaient d'autant plus de ressources de toute nature que jamais aucun prince n'y avait porté la moindre atteinte ; enfin une foule de gens parfaitement recommandables en avait toujours vécu. Justinien, l'empereur, confisqua ces églises pour leur arracher leurs patrimoines : c'était l'arrêt de mort de tous ces gens-là... »

 

D'après Procope, Histoire secrète, § 11, édit. Dindorf, t. III, Bonn, 1838, p. 71-74.

 

1) Alamoundar est un émir arabe.

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laïcité

16 Septembre 2009, 16:13pm

Publié par histege

NOTION

 

LAÏCITE

 

indépendance à l’égard de toute religion

 

Sens originel

 

Le mot laïc signifie « commun », « du peuple ». Dans le Moyen Âge chrétien, le laïc est un croyant, mais qui n’est pas un clerc (homme d’Eglise).

Il prend son sens moderne en France, dans la seconde moitié du XIXe siècle.

 

Commentaire

 

En France, la laïcité s’exerce essentiellement à l’intérieur de l’Etat : exercice du pouvoir et administrations (enseignement, justice…). La sphère privée est du domaine du libre choix. La laïcité est fondée en droit pas la loi de séparation des Eglises et de l'Etat de 1905.

 

La laïcité entraîne :

-          la neutralité politique : séparation du religieux et du politique. Les religions ne doivent pas intervenir dans le domaine politique (gouvernement).

-          la neutralité religieuse : égalité des religions au point de vue de l’Etat ; absence de religion d’Etat ou de religion nationale, ni de préférence religieuse

-          la liberté religieuse : le droit de choisir sa religion ou le droit de ne pas en avoir sont garantis. L’exercice du culte est libre.

-          la tolérance religieuse : toutes les religions sont acceptées (dès lors qu’elles ne troublent pas l’ordre public et qu’elles ne sont pas soumises à une interdiction particulière).

 

Précision

 

La laïcité, née en France, reste une donnée minoritaire dans le monde. Peu d’Etats (Turquie...) s’en réclament officiellement, y compris en Europe. Les hommes, dans leur immense majorité, restent attachés aux religions. De ce point de vue, le cas français est assez exceptionnel.

La laïcité est une forme particulière de la sécularisation.

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1905 - Loi de séparation des Eglises et de l'Etat - 6e et 3e

16 Septembre 2009, 14:46pm

Publié par histege

LA LOI DE SEPARATION DES EGLISES ET DE L’ETAT

 

« TITRE PREMIER

Principes.

 

ARTICLE PREMIER. - La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l'intérêt de l'ordre public.

ART. 2.- La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte. En conséquence, à partir du 1er janvier qui suivra la promulgation de la présente loi, seront supprimées des budgets de l'État, des départements et des communes, toutes dépenses relatives à l'exercice des cultes. Pourront toutefois être inscrites auxdits budgets les dépenses relatives à des services d'aumônerie et destinées à assurer le libre exercice des cultes dans les établissements publics tels que lycées, collèges, écoles, hospices, asiles et prisons.

Les établissements publics du culte sont supprimés, sous réserve des dispositions énoncées à l'article 3.

 

TITRE II
Attribution des biens. - Pensions.

(…) Dès la promulgation de la présente loi, il sera procédé par les agents de l'administration des domaines à l'inventaire descriptif et estimatif :

1° Des biens mobiliers et immobiliers desdits établissements ;

2° Des biens de l'État, des départements et des communes dont les mêmes établissements ont la jouissance.

Ce double inventaire sera dressé contradictoirement avec les représentants légaux des établissements ecclésiastiques (…).

ART. 4.- Dans le délai d'un an, à partir de la promulgation de la présente loi, les biens mobiliers et immobiliers des menses, fabriques, conseils presbytéraux, consistoires et autres établissements publics du culte seront (…) transférés par les représentants légaux de ces établissements aux associations qui, en se conformant aux règles d'organisation générale du culte dont elles se proposent d'assurer l'exercice, se seront légalement formées (…).

 

Titre III
Des édifices des cultes.

ART. 12.- Les édifices qui ont été mis à la disposition de la nation et qui, en vertu de la loi du 18 germinal an X, servent à l'exercice public des cultes ou au logement de leurs ministres (cathédrales, églises, chapelles, temples, synagogues, archevêchés, évêchés, presbytères, séminaires), ainsi que leur dépendances immobilières, et les objets mobiliers qui les garnissaient au moment où lesdits édifices ont été remis aux cultes, sont et demeurent propriétés de l'Etat, des départements, des communes.

(…)

ART. 13.- Les édifices servant à l'exercice public du culte, ainsi que les objets mobiliers les garnissant, seront laissés gratuitement à la disposition des établissements publics du culte, puis des associations appelées à les remplacer (…).

 

Titre IV
Des associations pour l'exercice des cultes.

ART. 18.- Les associations formées pour subvenir aux frais, à l'entretien et à l'exercice public d'un culte devront être constituées conformément aux articles 5 et suivants du titre premier de la loi du 1er juillet 1901. Elles seront, en outre, soumises aux prescriptions de la présente loi.

ART. 19.- (…) Les associations pourront recevoir (…) le produit des quêtes et collectes pour les frais du culte, percevoir des rétributions (…).

Elles ne pourront, sous quelque forme que ce soit, recevoir des subventions de l'État, des départements ou des communes. (…) »

 

Extraits de la loi de séparation des Eglises et de l’Etat du 9 décembre 1905.

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Qu'est-ce que l'éducation civique ?

13 Septembre 2009, 23:15pm

Publié par histege

QU'EST-CE QUE L'EDUCATION CIVIQUE ?

 

 

         Le mot éducation vient du latin educare qui veut dire “emmener, conduire hors de (l’enfance)”. L’éducation permet de développer au mieux la personnalité de l’enfant par un ensemble de règles, d’exemples et d’activités.

         L’éducation est proposée par la famille, l’Etat et la société et mise en œuvre par des adultes. Parents, enseignants, éducateurs... accompagnent l’enfant dans son développement : il s’agit de l’aider à bien vivre son enfance et de l’épauler dans son cheminement vers l’âge adulte, pour y devenir un être libre, conscient et responsable. Ainsi, s’instruit-on grâce aux autres.

         Mais, on s’éduque également soi-même. L’enfant va au-devant et fait alors l’effort de s’instruire par une curiosité, des expériences et des recherches personnelles.

 

         Les mots cité, citoyen, civique et civisme viennent du latin civitates, c’est-à-dire la cité. Chez les Romains, celle-ci était une organisation politique et sociale : la réunion de plusieurs tribus, qui ont une même religion et suivent les mêmes règles politiques. En grec, elle a pour correspondant poleis qui a donné en français police (agents en charge de la sécurité publique, mais aussi selon l’ancien sens : l’administration de la cité) et politique.

 

         L’enfant (collégien en l’occurrence) est une personne qui a des droits et des devoirs universels et des droits particuliers dans son pays. Tout le monde doit connaître les lois de l’Etat où l’on vit et savoir les utiliser pour trouver sa place dans la société. L'éducation civique permet de les connaître et accompagne l’enfant vers la pleine citoyenneté (18 ans).

         La citoyenneté s’exprime au niveau de la France (citoyen français) et au niveau de l’Union européenne (citoyen européen). Elle n’existe pas encore – on peut le regretter – au niveau mondial, en raison de l’absence d’organisation politique à cette échelle. Cependant, il est une fraternité qui s’étend à l’humanité entière et des droits définis par les différentes conventions internationales.

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Repères pour élèves de 4e

13 Septembre 2009, 21:12pm

Publié par histege

REPERES D’HISTOIRE ET DE GEOGRAPHIE

 

Programme de 6e

         Histoire : av. J.-C. 

-          VIIIe millénaire av. J.-C. : naissance de l’agriculture (Mésopotamie)

-          IVe millénaire av. J.-C. : naissance de l’écriture

-          IIe-Ier millénaire av. J.-C. : le temps de la Bible

-          Ve siècle av. J.-C. : apogée d’Athènes (Périclès, le Parthénon)

-          52 av. J.-C. : victoire de César sur Vercingétorix à Alésia

-          Ier siècle : début du christianisme

-          IIe siècle : apogée de l’Empire romain

-          Ve siècle : dislocation de l’Empire romain.

Géographie :

-          Grands repères terrestres :

o        équateur, tropiques, cercles polaires

o        zones chaudes, tempérées, froides

o        grandes chaînes de montagnes : Himalaya, Andes, Rocheuses, Alpes

o        forêts denses : Amazonie, Afrique centrale

o        déserts : Sahara

o        grands fleuves : Nil, Congo, Gange, Yangzi, Amazone, Mississippi

o        isthmes de Suez et de Panama ; détroit de Gibraltar.

 

Programme de 5e

Histoire :

-          496 : baptême de Clovis

-          622 : l’hégire (début de l’ère musulmane)

-          800 : couronnement de Charlemagne

-          987 : avènement d’Hugues Capet

-          XIIIe siècle : Louis IX (Saint Louis) – le temps des cathédrales

-          1453 : chute de Constantinople

-          milieu du XVe siècle : naissance de l’imprimerie en Occident (Bible de Gutenberg)

-          1492 : chute de Grenade – Découverte de l’Amérique

-          XVIe siècle : réformes protestantes (Luther, Calvin).

Géographie :

-          Population, Etats et villes d’Afrique, d’Asie et d’Amérique :

o        foyers de très fortes densités humaines

o        mégalopoles américaines et japonaises

o        Etats du Maghreb : Maroc, Algérie, Tunisie

o        Union indienne, Chine, Japon, Etats-Unis, Canada, Mexique, Brésil

o        Le Caire, Pékin (Beijing), Shangaï, Bombay, Calcutta, Tokyo , New-York, Los Angeles, Sâo Paulo, Mexico.

 

Programme de 4e

         Histoire :

-          1661-1715 : règne personnel de Louis XIV (Versailles)

-          milieu du XVIIIe siècle : l’Encyclopédie

-          deuxième moitié du XVIIIe siècle : machine à vapeur (James Watt) – début de l’âge industriel

-          1789 : prise de la Bastille – déclaration des droits de l’homme et du citoyen

-          1792 : proclamation de la République (suffrage universel – abolition de l’esclavage)

-          1852-1870 : Second Empire (Napoléon III)

-          1870-1940 : Troisième République

-          1885 : Pasteur découvre le vaccin contre la rage

-          1898 : affaire Dreyfus.

Géographie :

-          Europe :

o        mers : Méditerranée, mer du Nord, mer Noire, mer Baltique

o        grands fleuves : Volga, Danube, Rhin

o        tous les Etats de l’Europe

o        tous les Etats de l’Union européenne et leurs capitales

-          France :

o        fleuves : Garonne, Loire, Rhône, Rhin, Seine

o        montagnes : Alpes, Jura, Massif central, Pyrénées, Vosges

o        grandes agglomérations : Bordeaux, Clermont-Ferrand, Lille, Lyon, Marseille, Metz, Nantes, Nancy, Nice, Paris, Strasbourg, Rennes, Rouen, Toulouse

o        toutes les régions administratives

o        tous les DOM-TOM.

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Repères pour élèves de 6e

13 Septembre 2009, 21:11pm

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REPERES D’HISTOIRE ET DE GEOGRAPHIE

 

Programme de 6e

         Histoire : av. J.-C. 

-          VIIIe millénaire av. J.-C. : naissance de l’agriculture (Mésopotamie)

-          IVe millénaire av. J.-C. : naissance de l’écriture

-          IIe-Ier millénaire av. J.-C. : le temps de la Bible

-          Ve siècle av. J.-C. : apogée d’Athènes (Périclès, le Parthénon)

-          52 av. J.-C. : victoire de César sur Vercingétorix à Alésia

-          Ier siècle : début du christianisme

-          IIe siècle : apogée de l’Empire romain

-          Ve siècle : dislocation de l’Empire romain.

Géographie :

-          Grands repères terrestres :

o        équateur, tropiques, cercles polaires

o        zones chaudes, tempérées, froides

o        grandes chaînes de montagnes : Himalaya, Andes, Rocheuses, Alpes

o        forêts denses : Amazonie, Afrique centrale

o        déserts : Sahara

o        grands fleuves : Nil, Congo, Gange, Yangzi, Amazone, Mississippi

o        isthmes de Suez et de Panama ; détroit de Gibraltar.

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Repères pour élèves de 5e

13 Septembre 2009, 21:09pm

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REPERES D’HISTOIRE ET DE GEOGRAPHIE

Programme de 6e

         Histoire : av. J.-C. 

-          VIIIe millénaire av. J.-C. : naissance de l’agriculture (Mésopotamie)

-          IVe millénaire av. J.-C. : naissance de l’écriture

-          IIe-Ier millénaire av. J.-C. : le temps de la Bible

-          Ve siècle av. J.-C. : apogée d’Athènes (Périclès, le Parthénon)

-          52 av. J.-C. : victoire de César sur Vercingétorix à Alésia

-          Ier siècle : début du christianisme

-          IIe siècle : apogée de l’Empire romain

-          Ve siècle : dislocation de l’Empire romain.

Géographie :

-          Grands repères terrestres :

o        équateur, tropiques, cercles polaires

o        zones chaudes, tempérées, froides

o        grandes chaînes de montagnes : Himalaya, Andes, Rocheuses, Alpes

o        forêts denses : Amazonie, Afrique centrale

o        déserts : Sahara

o        grands fleuves : Nil, Congo, Gange, Yangzi, Amazone, Mississippi

o        isthmes de Suez et de Panama ; détroit de Gibraltar.

 

Programme de 5e

Histoire :

-          496 : baptême de Clovis

-          622 : l’hégire (début de l’ère musulmane)

-          800 : couronnement de Charlemagne

-          987 : avènement d’Hugues Capet

-          XIIIe siècle : Louis IX (Saint Louis) – le temps des cathédrales

-          1453 : chute de Constantinople

-          milieu du XVe siècle : naissance de l’imprimerie en Occident (Bible de Gutenberg)

-          1492 : chute de Grenade – Découverte de l’Amérique

-          XVIe siècle : réformes protestantes (Luther, Calvin).

Géographie :

-          Population, Etats et villes d’Afrique, d’Asie et d’Amérique :

o        foyers de très fortes densités humaines

o        mégalopoles américaines et japonaises

o        Etats du Maghreb : Maroc, Algérie, Tunisie

o        Union indienne, Chine, Japon, Etats-Unis, Canada, Mexique, Brésil

o        Le Caire, Pékin (Beijing), Shangaï, Bombay, Calcutta, Tokyo , New-York, Los Angeles, Sâo Paulo, Mexico.

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Repères pour élèves de 3e

13 Septembre 2009, 21:03pm

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REPERES D’HISTOIRE ET DE GEOGRAPHIE

 

Programme de 6e

         Histoire : av. J.-C. 

-          VIIIe millénaire av. J.-C. : naissance de l’agriculture (Mésopotamie)

-          IVe millénaire av. J.-C. : naissance de l’écriture

-          IIe-Ier millénaire av. J.-C. : le temps de la Bible

-          Ve siècle av. J.-C. : apogée d’Athènes (Périclès, le Parthénon)

-          52 av. J.-C. : victoire de César sur Vercingétorix à Alésia

-          Ier siècle : début du christianisme

-          IIe siècle : apogée de l’Empire romain

-          Ve siècle : dislocation de l’Empire romain.

Géographie :

-          Grands repères terrestres :

o        équateur, tropiques, cercles polaires

o        zones chaudes, tempérées, froides

o        grandes chaînes de montagnes : Himalaya, Andes, Rocheuses, Alpes

o        forêts denses : Amazonie, Afrique centrale

o        désert : Sahara

o        grands fleuves : Nil, Congo, Gange, Yangzi, Amazone, Mississippi

o        isthmes de Suez et de Panama ; détroit de Gibraltar.

 

Programme de 5e

Histoire :

-          496 : baptême de Clovis

-          622 : l’hégire (début de l’ère musulmane)

-          800 : couronnement de Charlemagne

-          987 : avènement d’Hugues Capet

-          XIIIe siècle : Louis IX (Saint Louis) – le temps des cathédrales

-          1453 : chute de Constantinople

-          milieu du XVe siècle : naissance de l’imprimerie en Occident (Bible de Gutenberg)

-          1492 : chute de Grenade – Découverte de l’Amérique

-          XVIe siècle : réformes protestantes (Luther, Calvin).

Géographie :

-          Population, Etats et villes d’Afrique, d’Asie et d’Amérique :

o        foyers de très fortes densités humaines

o        mégalopoles américaines et japonaises

o        Etats du Maghreb : Maroc, Algérie, Tunisie

o        Union indienne, Chine, Japon, Etats-Unis, Canada, Mexique, Brésil

o        Le Caire, Pékin (Beijing), Shangaï, Bombay, Calcutta, Tokyo , New-York, Los Angeles, Sâo Paulo, Mexico.

 

Programme de 4e

         Histoire :

-          1661-1715 : règne personnel de Louis XIV (Versailles)

-          milieu du XVIIIe siècle : l’Encyclopédie

-          deuxième moitié du XVIIIe siècle : machine à vapeur (James Watt) – début de l’âge industriel

-          1789 : prise de la Bastille – déclaration des droits de l’homme et du citoyen

-          1792 : proclamation de la République (suffrage universel – abolition de l’esclavage)

-          1852-1870 : Second Empire (Napoléon III)

-          1870-1940 : Troisième République

-          1885 : Pasteur découvre le vaccin contre la rage

-          1898 : affaire Dreyfus.

Géographie :

-          Europe :

o        mers : Méditerranée, mer du Nord, mer Noire, mer Baltique

o        grands fleuves : Volga, Danube, Rhin

o        tous les Etats de l’Europe

o        tous les Etats de l’Union européenne et leurs capitales

-          France :

o        fleuves : Garonne, Loire, Rhône, Rhin, Seine

o        montagnes : Alpes, Jura, Massif central, Pyrénées, Vosges

o        grandes agglomérations : Bordeaux, Clermont-Ferrand, Lille, Lyon, Marseille, Metz, Nantes, Nancy, Nice, Paris, Strasbourg, Rennes, Rouen, Toulouse

o        toutes les régions administratives

o        tous les DOM-TOM.

Prochainement : ceux de la classe de 3e

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