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HISTOIRE GEOGRAPHIE CITOYENNETE

Agenda des classes à partir du 22 juin 2009

21 Juin 2009, 18:52pm

Publié par histege

AGENDA DES CLASSES


        Attention ! pas de cours d'histoire-géographie le lundi 22 juin et le mardi 23 juin pour les classes concernées (6e 5, 5e 3, 5e 5, 5e 7, 4e 2, 4e 4) : le professeur est absent pour raison de jury d'examen.

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Du côté de la télé - semaine du 20 au 26 juin 2009

20 Juin 2009, 17:16pm

Publié par histege




Samedi  20 juin 2009, Arte, 19 h 00, documentaire Corée, DMZ, la frontière qui ne dort jamais d’Alexandre Dereims

 

         La guerre froide entre le monde capitaliste et le monde communiste se déclare rapidement en Asie. Dès 1948, la Corée est coupée en deux. La guerre de Corée commence en 1950, par l’invasion initiée par la Corée du Nord. Elle est d’une plus terrible de la guerre froide (3 millions de morts et des centaines de milliers de réfugiés). Les Nord Coréens reçoivent d’abord l’aide de l’URSS de Staline, puis de la Chine de Mao. Les Sud Coréens voient les Américains (la France y participe également) s’engager directement dans la guerre. Aujourd’hui, 1.4 millions de soldats au Nord (l’inflation des effectifs militaires, qui correspond à une volonté de puissance, cache souvent une faiblesse technologique réelle) et 400 000 au Sud se font face sur 250 km, de part et d’autre d’une « zone de démilitarisation » (DMZ), mais en réalité sur-militarisée. L’armistice de 1953 débouche sur la formation d’un véritable rideau de fer. Officiellement, la guerre n’est toujours pas terminée et la Corée est toujours scindée en deux. La Corée du Nord vit désormais coupée du monde (sauf de la Chine), avec une population en souffrance. La Corée du Sud est devenue un des « dragons » (Nouveau Pays Industrialisé) les plus emblématiques : un nouveau Japon. Les négociations de réunification sont actuellement à l’arrêt. C’est une des grandes zones de tension du monde, dont un des éléments est la course à l’arme atomique engagée par la Corée du Nord.

 

         Histoire 3e et 1re (guerre froide), 3e (géopolitique du monde actuel).

 


Samedi  20 juin 2009, Arte, 20 h 45, documentaire Les incroyables machines volantes du professeur Oemichen de Stéphane Bégoin

 

         Etienne Oemichen est, parmi de nombreuses inventions et innovations, le premier à réaliser un vol en hélicoptère en 1924. Ingénieur talentueux, qui deviendra professeur au Collège de France, c’est une des grandes figures, trop oubliée, de l’âge industriel et des « années Folles ».



Samedi  20 juin 2009, Arte, 21 h 40, documentaire Yuanming Yuan, l’empire dans un jardin de Jin Tie Mu et Xie Ji Lun

C’est l’histoire de la quête du jardin parfait ; le plus remarquable est le Yuanming Yuan, aménagé au XVIIIe siècle et qui couvre un domaine de 350 ha au Nord de Beijing (Pékin), comptant près de 200 palais, pagodes et kiosques. L’empereur – il s’agit ici de la dynastie Qing, alors bien assise – affirme ainsi sa puissance, par tout un jeu de correspondances symboliques. Mais, la deuxième guerre de l’opium voit la destruction de ce jardin idéal par un corps expéditionnaire franco-britannique en 1860. Sans parler des pertes humaines, palais, livres anciens et œuvres d’art, notamment, sont perdus irrémédiablement. La poussée impériale occidentale (française, britannique, américaine et russe notamment) n’a alors guère de respect pour les autres cultures et la puissance chinoise commence à connaître une longue éclipse, désormais close.

 

         Histoire 4e (l’Europe et le partage du monde).

 

Samedi  20 juin 2009, Arte, 0 h 45, magazine Le dessous des cartes : Terres agricoles, une autre délocalisation

 

         Comme toujours, pour ce magazine, des questions profondes, traitées avec mesure et qualité. La question agricole, avec la remise en cause partielle du productivisme et le problème toujours non réglé de l’inégal accès des hommes aux ressources alimentaires, revient au premier plan. Sera t-elle centrale ou secondaire dans la question écologique, qui actuellement a le vent en poupe au moins médiatiquement dans l’aire occidentale ?

 

         Programme de géographie tous niveaux.

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LA GRANDE PESTE DE 1348 PAR JEAN DE VENETTE

18 Juin 2009, 22:53pm

Publié par histege


LA GRANDE PESTE DE 1348
SELON JEAN DE VENETTE

 

 

            « Cette année-là, 1348, au mois d’août, on vit au-dessus de Paris une étoile, dans la direction de l’Ouest, très grande et très claire, après l’heure de vêpres, et alors que le soleil n’était pas encore couché (…). La nuit venant, cette grosse étoile éclata en rayons qu’elle projeta sur Paris et vers l’Orient, avant de se désintégrer totalement (…). Il est possible que ce fût le présage de la pestilence qui allait venir, pestilence qui tôt après s’ensuivit, à Paris et par toute la France.

            Cette année-là, à Paris et dans le royaume de France et non moins – dit-on – dans le reste du monde, et aussi l’année suivante, il y eut une si grande mortalité d’être humains des deux sexes, et davantage des jeunes que des vieux, qu’à peine les pouvait-on ensevelir. Ils n’étaient malades que deux ou trois jours, puis mouraient tout d’un coup, comme encore en bonne santé ; et tel qui aujourd’hui était en bonne santé était mort le lendemain, et porté en fosse. Il leur venait soudain des bosses sous les aisselles et à l’aine, dont l’apparition était l’annonce infaillible de la mort. Et cette pestilence ou maladie était appelée par les médecins épidémie. En ce temps-là, c’est-à-dire en l’an du Seigneur 1348 et 1349, il mourut tant de monde que, d’une pareille chose dans le passé, on n’avait ni entendu parler ni rien lu : cela ne s’était jamais vu. Et ladite mort et maladie venait par contacts et contagion, car l’homme en bonne santé qui visitait un malade n’échappait que de peu, et rarement, à la mort.

            Aussi, dans beaucoup de localités, petites et grandes, les prêtres prenaient-ils peur et s’en allaient-ils, laissant l’administration des sacrements aux religieux, plus courageux. Et, très vite, de vingt hommes, il n’en restait pas deux vivants. A l’Hôtel-Dieu de Paris, la mortalité était telle que souvent plus de 500 morts étaient portés chaque jour au cimetière des saints innocents pour y être ensevelis (…).

            Ladite mortalité, dit-on, commença chez les Infidèles, puis vint en Italie, puis à travers monts vint à Avignon où elle frappa quelques-uns des seigneurs cardinaux et leur enleva toute leur « famille ». Puis, par la Gascogne et l’Espagne, petit-à-petit, de village en village, de rue en rue, de maison à maison, de personne à personne, elle arriva en France, passa jusqu’en Allemagne, mais les toucha moins que nous (…). Notre Seigneur le pape Clément VI fit donner par les confesseurs aux mourants absolution de peines et châtiments ; ils en mouraient plus volontiers, laissant aux églises et aux religieux quantités d’héritages et biens temporels, car ils voyaient mourir avant eux leurs propres héritiers.

            On disait que cette pestilence venait d’une infection de l’air et des eaux, car en ce temps il n’avait ni famine ni pénurie de vivres, au contraire. On en rendit responsables les Juifs qu’on accusa d’avoir infecté puits et cours d’eau, et d’avoir corrompu l’air. La cruauté du monde se déchaîna contre eux si bien qu’en Allemagne et ailleurs où vivaient les Juifs, ils furent massacrés et occis par les chrétiens et brûlés un peu partout, par milliers. Et admirez leur constance insensée ; quand on les brûlait, les mères juives, pour empêcher que leurs enfants ne fussent conduits au baptême, jetaient d’abord leurs enfants dans le bûcher, puis s’y précipitaient elles-mêmes, afin d’être brûlées avec leurs maris et leurs petits.

            Elle eut aussi cette conséquence étonnante : bien qu’il y eut abondance de tout, les prix de toutes choses doublèrent, aussi bien pour les objets et ustensiles que pour les vivres, les marchandises et les salariés (mercenarii), cultivateurs et serfs, à l’exception de quelques héritages et maisons qui étaient désormais de trop. La charité commença alors à se refroidir beaucoup et l’injustice abonda, ainsi que l’ignorance et le péché ; car on ne trouvait presque plus personne qui sût ou voulût enseigner aux enfants les rudiments de la grammaire. »

 

            Jean de Venette (continuateur de Guillaume de Nangis), Chronique, Société de l’histoire de France, Geraud éd., t. II, p. 210, traduction dans Jacques Dupâquier dir., Histoire de la population française, t. I, p. 317.

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Du côté de la télé - semaine du 13 au 19 juin 2009

13 Juin 2009, 11:29am

Publié par histege

Du côté de la télé - Histoire, géographie, citoyenneté

Semaine du 13 au 19 juin 2009

 

 


  • Réviser le bac ou le brevet en regardant la télé (mais sans abus), c'est possible : ce week- end la chaîne Planète diffuse 26 documentaires sur tout le programme de terminale dans une série Spécial Bachotage. Le programme de terminale correspond en grande partie au programme de 3e, de manière plus approfondie.
    Le détail des sujets est sur le site de planète :
     
    http://www.planete.tm.fr/planete_bac/accueil.html


Samedi  13 juin 2009, Arte, 20 h 45, documentaire Seuthès l’immortel de Zlatina Rousseva

 

         L’archéologie apporte une contribution croissante à la connaissance de l’histoire. En voici encore une preuve, avec la découverte, en 2004, d’un mausolée entièrement intact dans une vallée qui compte une vingtaine de temples et de tombes royales, près de Sofia (Bulgarie). L’analyse de la tête en bronze identifiée comme celle du roi des Odryses, Seuthès III (342-295 avant J.-C. — les bornes chronologiques du règne sont incertaines) est une voie d’accès à l’étude du pouvoir et de la culture des Thraces, peuple voisin, bien connu des anciens Grecs. La culture thrace, déjà fortement hellénisée, a fort à faire avec la montée en puissance de la Macédoine voisine, entreprise par le roi Philippe, poursuivie par son fils Alexandre le Grand, puis par Lysimaque qui la reçoit en gouvernement comme province. Seuthès III s’est efforcé de maintenir les fondements de la culture thrace. Voilà aussi un homme, qui pour sa part, se soucie d’accéder à l’immortalité. C’est réjouissant de voir Arte porter son regard sur des civilisations anciennes, longtemps considérées comme périphériques, marottes de quelques spécialistes et qui ne s’enseignent jamais dans les programmes d’histoire, fixés par l’éducation nationale en France. La prétendue « liberté pédagogique » ne permet pas d’y suppléer car elle ne concerne pas le contenu des programmes.

 

Samedi  13 juin 2009, Arte, 21 h 35, documentaire Les origines du langage de Bernard Favre

À ne pas rater. Le documentaire est consacré aux origines du langage articulé dans l’espèce humaine. L’homme de Neandertal, victime de longue date d’une dépréciation générale par rapport à l’Homo Sapiens, en a longtemps été exclu. La découverte d’un larynx de néandertalien au début des années 1990, beaucoup plus ancienne (ca 250 000 ans) que les découvertes du même type concernant l’Homo Sapiens, détruit cette thèse, qui liait parole et langage à cerveau (capacité crânienne etc.) et larynx (existence d’un organe spécifique). Pour l’heure — et c’est très drôle, car toutes les occasions de lutter contre l’égocentrisme sont bonnes —, l’Homo Neandertalis aurait parlé avant l’Homo Sapiens. L’homme biologiquement « sous-équipé », « rustre » et « fruste » a peut être fait la leçon à l’homme « sage » ou « savant » !

 

         Histoire : hors programme (école primaire éventuellement).

 

Samedi  13 juin 2009, France 3, 23 h 35, documentaire Un village en campagne, d’Yves Jeuland

 

         Observation minutieuse et croustillante de la vie politique locale, enracinée dans le terroir d’une petite commune de 3 200 habitants, Fleury d’Aude, en Midi-Pyrénées. La commune est composée d’une trilogie : le vieux village, la station balnéaire et le petit port. Trois candidats s’affrontent pour les élections, un candidat socialiste, un candidat de droite et un ancien chef d’entreprise. La démocratie locale n’est pas exempte de coups tordus et de coups de bas.     

 

         Programme d’éducation civique 6e (la commune) et 3e (les partis politiques et la démocratie) et de géographie 6e (étude de paysage local).

 

Samedi  13 juin 2009, Arte, 0 h 40, magazine Le dessous des cartes : Yémen, une république de tribus ?

 

         Une présentation géopolitique du Yémen, dans la région de l’Arabie heureuse, surnom auquel cette région a droit depuis l’Antiquité, point de chute terrestre du paradis. Le magazine s’intéresse surtout à la réalité géopolitique contemporaine : l’agencement entre une république et une réalité tribale très forte. Les tribus sont une organisation politique, sociale et culturelle encore insuffisamment étudiée et presque toujours décriée comme adversaire d’une autre construction politique, sociale et culturelle, l’État-nation, exclusivement valorisée depuis deux siècles.

 

         Hors programme : éventuellement géographie 5e (Asie, dont Asie occidentale).

 

Dimanche 14 juin 2009, Arte, 1 h 10, documentaire Trois filles dans la guerre de Meira Asher

 

         L’histoire de trois jeunes femmes qui ont survécu aux guerres civiles qui ont défrayé la Sierra Leone et le Liberia dans les années 1990. La question de la guerre et des enfants soldats en Afrique sub-saharienne. Un tableau d’horreurs et, en filigrane, une réflexion salutaire sur la forme et la place de la violence dans les sociétés humaines.

 

         Programme d’éducation civique 6e (droits de la personne), 5e (refus des discriminations, droits de l’enfant) et de géographie 5e (Afrique).

 

Lundi  15 juin 2009, France 3, 0 h 10, documentaire Oradour, le retour à la vie de Marc Desoutter et Laurent Ramamonjiarisoa

 

         Comment survivre à un massacre ? Comment cherche-t-on à recoller à une vie « normale », après guerre, en période de paix, quand les stigmates sont dans les esprits, dans les corps et dans le paysage ? Les deux documentaristes prennent comme fil le concept de résilience, défini par le neuropsychiatre Boris Cyrulnik. Le terme de massacre s’applique, à la destruction physique d’un nombre important de personnes, qui, en général, sont des non-combattants, c’est-à-dire des « civils ». Le 10 juin 1944, un détachement de la division SS Das Reich regroupe les civils du village dans des granges et l’église : ils les mitraillent et mettent le feu. 642 personnes périssent. Quelques dizaines d’habitants échappent à l’anéantissement. Les Alliés, essentiellement anglo-américains, viennent de débarquer en Normandie. La division cherche à gagner le plus vite possible ce nouveau front, mais sa marche à freinée par des actes de résistance : elle mène donc une politique de terreur, dont elle s'est déjà montrée coutumière sur le front de l'Est.

Le massacre d’Oradour-sur-Glane est un des plus emblématiques de l’histoire de France (avec la Saint-Barthélémy). Cependant, plusieurs centaines peuvent être recensés pour n’évoquer que ceux commis par les troupes allemandes durant la Deuxième guerre mondiale, la plupart sur le front de l’Est (contre les populations des Balkans, les Polonais, les Ukrainiens, les Russes etc.). Il est injuste d’oublier également, ceux commis hors d’Europe et dans des passés plus anciens. À titre d’exemple : alors que les Français sont engagés dans la conquête de l’Algérie, sous la direction du général Bugeaud, un de ses lieutenants, le colonel Pélissier est à la poursuite de la tribu des Ouled Riah (dans le massif du Dahra, près de Mostaganem, entre Alger et Oran), qui finissent par se réfugier dans leurs grottes pour échapper au massacre (on parle alors de razzia). Le 19 juin 1845, il accumule des branchages aux deux entrées des grottes. La nuit durant, les soldats continuent d’alimenter le feu. Un courant d’air et de feu parcourt violemment les grottes. Au plus fort de la nuit, un vacarme assourdissant s’entend, mêlant détonations et explosions, hurlements et gémissements d’hommes et d’animaux. Les animaux et les hommes — ceux qui ont pu le faire — dans une bousculade épouvantable se sont rués vers les entrées d’air, en vain. Un millier de personnes (des hommes, « guerriers » ou non combattants, des vieillards, des femmes, des enfants), au moins — on ne connaîtra jamais les chiffres exacts ; la thèse officielle française, très euphémique pour des raisons aisément concevables, parle de 500 environ —  y trouvent la mort. La plupart des relations des militaires français et, pour quelques uns, européens impliqués dans le massacre évoquent l’existence de quelques survivants. Le récit de l’un deux, à la fois acteur et témoin, assure qu’il n’y a eu aucun survivant : il a fait partie du groupe qui a inspecté l’intérieur des grottes le lendemain. Bientôt, les vautours se rassemblent et tournoient autour des grottes. L’odeur pestilentielle et les risques d’épidémie décident la colonne française à quitter rapidement le secteur. D’autres massacres surviennent ensuite. Peu de temps après, le colonel Saint-Arnaud exécute des opérations exactement semblables sur la tribu des Sbéha, de manière préméditée et avec la connaissance parfaite de ce qui vient d’avoir lieu. Saint-Arnaud est le futur bras militaire du coup d’État de Louis Napoléon Bonaparte en 1851, ministre de la guerre et chef du corps expéditionnaire français en Crimée.

 

Mercredi 17 juin 2009, France 3, 20 h 35, documentaire Rome secrète de Vincent Manniez

 

         Une autre manière de visiter la capitale italienne et vaticane, en dehors des sentiers intéressants mais battus de la Rome antique, médiévale et baroque. Au programme Guerchin, Caravage etc. pour l’histoire de l’art, mais aussi une cuisine et une mode romaines moins courues.

 

         Programme d’histoire 6e (Rome antique), 5e (Rome médiévale), 4e (Rome baroque) et de géographie 4e (Italie).

 

Mercredi 17 juin 2009, Arte, 20 h 45, magazine Les mercredis de l’histoire : Guerre dans le Grand Nord de Ralf Daubitz et Jens Becker

 

La Deuxième guerre mondiale ne se résume pas qu’au front Ouest (et au débarquement du 6 juin 1844). Ainsi est-il du front Nord ou du « front Froid ». Au printemps 1940, les troupes allemandes envahissent le Danemark et, but principal, la Norvège pour contrôler les ressources en minerai de fer. Le contrôle des ressources et la guerre sont une des clés du conflit. Le port de Narvik est l’épicentre des combats. Les Britanniques, avec les Norvégiens prennent l’avantage, mais doivent se retirer quand commence la campagne de France. Ce qui laisse le champ libre à l’Allemagne pour occuper la Norvège, même si la résistance s’organise. La Finlande, avant tout opposée à son puissant voisin, l’URSS, dont les visées expansionnistes ne sont pas tues, entre dans la guerre du côté de l’Axe. Occupées à conquérir Mourmansk, port également stratégique, ouvert sur l’Arctique, à l’hiver 1942, les troupes allemandes doivent faire face à une contre-offensive soviétique. Mourmansk sera le siège d’attaques et de bombardements terribles jusqu’à son désenclavement en 1944.

 

Programme d’histoire 3e et 1re (Deuxième guerre mondiale).

 

Jeudi 18 juin 2009, France 2, 22 h 55, documentaire Une épuration française d’Emmanuel Hamon

 

         Comment terminer une guerre — la Deuxième guerre mondiale —  sur le front intérieur : la guerre civile entre les Français (résistants, collaborateurs etc.) ? Ce moment s’appelle « l’épuration », avec une chasse plus ou moins encadrée et légale aux collaborateurs réels ou prétendus et une vindicte plus ou moins envahissante. C’est donc une catharsis collective bizarre où le pays cherche à se refonder dans un nouveau creuset, avec le dessein de « retrouver une pureté nationale », où la « faute » se cristallise sur des « boucs émissaires » choisis ou de circonstance. Près de 9 000 personnes seront exécutées et 20 000 femmes tondues. Il y a à la fois des victimes émissaires et sacrificielles, des hommes condamnés pour des faits avérés et des collaborateurs qui réussissent à échapper aux poursuites, en se faisant une nouvelle virginité.

 

Programme d’histoire 3e et 1re (Deuxième guerre mondiale).

 

Vendredi 19 juin 2009, France 3, 20 h 35, magazine Thalassa : Aventures dans le Grand Sud

 

         Une belle occasion à saisir pour découvrir une « autre France », d’île en île, à bord d’un navire océanographique, le « Marion Dufresne » nom du découvreur des îles Crozet. Un périple aux abords de l’Antarctique qui permet de visiter des morceaux de France, celle de l’Outre-Mer, du bout du monde, les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) : confettis insulaires, reliquats de l’époque des grandes explorations et de l’empire colonial français. Au programme, les archipels Crozet, Kerguelen, Amsterdam et Saint Paul. N’y vivent, de manière temporaire, que des éclaireurs du monde moderne : des savants ou des gardiens de la souveraineté, de la paix et de la guerre : des soldats.

 

         Programme de géographie 4e et 3e (France) et d’éducation civique.



 

© A. Sadki

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Du côté de la télé - manières de voir

7 Juin 2009, 15:01pm

Publié par histege

Du côté de la télé - Histoire, géographie, citoyenneté


  • L'abus de télévision nuit à la santé mentale.
  • La télévision ne brille pas toujours par son intelligence. Il y a cependant beaucoup de pépites à recueillir dans une masse souvent indigeste. Dans tous les cas, c'est le rapport que l'on crée avec ce que l'on regarde qui compte : il faut faire preuve de distance, de vigilance et d'esprit critique pour extraire l'intéressant, l'utile et le divertissant.
  • Les meilleurs journaux d'information sont sur Arte, pour la télévision et sur France Culture, pour la radio. Selon nous, il n'en est aucun qui puisse trouver un assentiment assez unanime dans la presse écrite (dans ce cas, il faut faire son marché dans plusieurs journaux, auteur par auteur, article par article).
  • Le but de la plupart des médias n'est pas la recherche de la vérité, même s'ils le clament (c'est plutôt la recherche du profit, du pouvoir, de l'influence, d'opportunités pour des carrières professionnelles...). Les meilleurs experts et spécialistes sont souvent contenus dans l'ombre. Il faut faire un effort pour les trouver et, souvent malheureusement, pour les comprendre. Ils sont exploités ou pillés par des "experts" et "spécialistes" médiatiques nombreux, souvent adulés, qui se voient partout, font beaucoup de bruit, multiplient les séductions, développent des stratégies personnelles masquées sous de fausses "vérités" et regardent les autres péremptoirement ou avec un mépris souverain.
  • Le documentaire cherche à informer, à commenter, à expliquer et parfois à exposer une thèse, mais c'est toujours une construction intellectuelle. La fiction ne cherche pas forcément à reproduire la réalité et à construire une vérité, mais elle n'y échappe jamais totalement. Le docu-fiction, genre récent, mêle les deux dimensions : il permet d'entrer facilement dans une situation d'histoire, mais au prix d'entorses plus ou moins importantes faites à la connaissance historique.

     

  • L’offre est sans cesse croissante. Elle explose même. Il n’est pas question d’en rendre compte. Nous n’en avons ni le temps, ni les moyens. Sans préjudice de disponibilité personnelle, nous nous bornons ici aux chaînes hertziennes et à des horaires raisonnables (hors temps scolaire). Les chaînes non accessibles à tous et/ou payantes sont exclues, ici (il y aura des mentions exceptionnelles). Il en est de spécialisées qu’il ne faut pas négliger : Histoire, Planète, National Geographic… Les rediffusions abondent.
  • Mais, l’offre reste profondément inégale et, même, réductrice. La Seconde guerre mondiale, les fascismes ou plus largement les « totalitarismes », l’extermination des juifs, la première guerre mondiale, des pages d’histoire de France… ont tendance à n’être que les seuls sujets d’histoire. D’une manière générale, c’est le XXe siècle qui triomphe et, en particulier, l’aire occidentale. L’offre obéit beaucoup au rite de l’anniversaire ou du « marronnier ». Comme les anniversaires commémorés ou fêtés sont très sélectifs… on peut facilement juger des conséquences. Seule Arte élargit son champ, notamment à d’autres aires culturelles et à des périodes plus anciennes (comme la Mésopotamie). Le docu-fiction ouvre de nouveaux champs, car il permet de contourner l’absence de documents animés (avant l’invention du cinématographe) et d’images fixes comme la photographie ou, de manière plus ancienne, les représentations figurées (peinture, dessins, sculptures…). Ici, l’objet télévisuel, avec le public visé ou induit, plie l’histoire dans un sens qui répond à ses contraintes et à ses motivations. Mais, comme il est dit plus haut, il est plein de choses à glaner et, parmi les auteurs, beaucoup d’honnêtes hommes auprès de qui ont peu prendre et apprendre.




    Ne pas tout regarder. 
    Il faut faire un choix.
    Un enregistrement permet de suppléer à un horaire tardif.



    © A. Sadki

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Du côté de la télé - semaine du 6 au 12 juin 2009

7 Juin 2009, 14:03pm

Publié par histege

Du côté de la télé - Histoire, géographie, citoyenneté

Semaine du 6 au 12 juin 2009

 

 

  • Réviser le bac ou le brevet en regardant la télé (mais sans abus), c'est possible : ce week- end la chaîne Planète diffuse 26 documentaires sur tout le programme de terminale dans une série Spécial Bachotage. Le programme de terminale correspond en grande partie au programme de 3e, de manière plus approfondie.
    Le détail des sujets est sur le site de planète :
     
    http://www.planete.tm.fr/planete_bac/accueil.html


Dimanche 7 juin 2009, France 3, 20 h 35, film Troie, de Wolfgang Petersen

 

         Ce film, si on veut le regarder, ne peut se faire que par pur divertissement. Il ne faudra pas y chercher une leçon d’histoire, ni vouloir étancher une soif de culture. Bien plus, il faudra prendre garde à ce que la rétine et les épaisseurs de la conscience ne soient pas durablement impressionnées par l’imagerie nouvelle du film. Rien ne vaut la lecture de l’Iliade, œuvre collective, mais principalement due à Homère, composée dans sa forme définitive vers 750 avant J.-C.  Que cela soit dans les versions recomposées pour la jeunesse ou, mieux (mais assez difficile pour le lecteur non averti) dans les traductions du texte grec. Les hellénistes en grec ancien – les rares chanceux – n’ont pas besoin de ces truchements. Rappelons qu’il n’existe, à ce jour, aucune preuve archéologique de l’existence de la guerre de Troie (Ilion).

 

 

Dimanche 7 juin 2009, Arte, 22 h 00, documentaire Mark Twain, les aventures de sa vie, de Ken Burns

 

         Mark Twain (1835-1910), de son vrai nom Samuel Langhorne Clemens, est une des figures les plus populaires de l’histoire littéraire et culturelle des États-Unis et un des principaux inventeurs de la littérature américaine. Humoriste, journaliste, conférencier et romancier, il est principalement connu pour ses récits de voyage et ses récits d’aventure qui mettent en scène la jeunesse, en particulier Les Aventures de Tom Sawyer (The Adventurers of Tom Sawyer, 1876) et Les Aventures de Huckleberry Finn (The Adventurers of Huckleberry Finn, 1855). Ses ouvrages mêlent des qualités de conteur, d’humoriste et de moraliste. L’œuvre ne se résume pas à celle d’un écrivain pour la jeunesse. Le documentaire est précédé à 20 h 45 d’un film d’aventures de Stephen Sommers, Les aventures de Huckleberry Finn, illustrant une des œuvres majeures de Mark Twain. Un jeune blanc Huck et un jeune esclave noir larguent les amarres sociales, géographiques et juvéniles. Leur vagabondage idyllique descend le Mississippi (artère essentielle de l’espace américain naissant), porté par le courant du fleuve et par un courant invisible sans but clair, entre des berges peuplées de dures réalités, vers le Sud esclavagiste. Géographie sociale, géographie culturelle et géographie imaginaire entrent en résonance dans le roman.

 

         Programme d’histoire 4e (remise en cause de l’absolutisme – naissance des États-Unis) et bien sûr programme d’anglais (littérature et civilisation américaine).

        

 

Lundi 8 juin 2009, France 5, 20 h 35, documentaire Alésia, victoire d’une défaite, de Marie-Eve Chamard et Philippe Kieffer

        

         Histoire d’une bataille qui a eu lieu à une époque où la France n’existait pas. Celle-ci est une construction politique, commencée à la fin du Xe siècle après J.-C. et due aux efforts patients d’une famille royale, les Capétiens, aidée de ses partisans, de plus en plus nombreux. La bataille se déroule à un moment où la Gaule glisse sous occupation romaine. Pour les partisans des indépendances gauloises, ce sera une des dernières occasions de contrecarrer une domination romaine de plus en plus inexorable. Le sort de la guerre se joue a à Alésia, en 52 avant J.-C. C’est une victoire pour César et les Romains et une défaite pour les Gaulois, menés par Vercingétorix.

         La France du XIXe siècle, sans préjudice des apports antérieurs, inventera une nouvelle bataille d’Alésia. Par un processus intéressant, la défaite sera transformée en victoire, fondatrice de la nation France, bonapartiste et républicaine, antérieure à la France monarchique (même si Etienne Pasquier, au XVIe siècle, plante de manière décisive les origines de la France dans la Gaule). En même temps, de manière ambiguë, cette France nouvelle continue de s’inscrire dans la romanité et commence de s’en dégager partiellement. Cette nouvelle bataille prend forme surtout sous la direction de Napoléon III, empereur des Français, passionné d’histoire et d’archéologie – auteur d’ouvrages sur le sujet – qui fait organiser des fouilles pour localiser le site de la bataille. La localisation de celle-ci a longtemps été un sujet polémique.

         Comme souvent en histoire et spécialement pour les périodes les plus anciennes, il ne reste que les témoignages des vainqueurs. Bellum Gallicum de Jules César (La Guerre des Gaules), principale source de cette guerre et de cette bataille, est une œuvre politique, dont le dessein essentiel est de servir de tremplin aux ambitions militaires et politiques d’un homme, soucieux de se donner une stature d’imperator (général victorieux) et d’homme d’Etat. Car, le point d’arrivée de ses ambitions se trouve dans Rome et, alors, nulle part ailleurs.  Il fera de la guerre des Gaules, un chemin qui y mène tout droit. Sur cette guerre, il faut lire également Plutarque, Vie des hommes illustres et quelques autres auteurs.

 

         Programme d’histoire 6e (Rome).


Mardi  9 juin 2009, Arte, 22 h 45, téléfilm Esclaves des mers de Joël Farges

 

         Téléfilm philippin fondé sur des situations réelles : l’exploitation du travail des enfants par des patrons sans scrupules et véreux. Ces enfants doivent plonger pour pousser les poissons dans les filets, avec le risque de s’épuiser, d’être attaqués par des requins ou de se noyer. Quand la principale préoccupation des hommes est de trouver de quoi se nourrir et de se créer des revenus pour satisfaire des besoins essentiels ou lorsqu’ils sont mus par l’appât du gain, les enfants sont mis à rude contribution. Leur existence est en péril, les droits de l’enfant deviennent une figure de style et s’évaporent… l’école elle-même n’est plus qu’un point de  fuite dans l’horizon, une chose pour enfants de familles riches.

 

         Programme d’éducation civique 6e (identité de la personne) et 5e (droits de l’enfant, refus des discriminations).

 

Mardi  9 juin 2009, France 2, 0 h 20, film La bataille du rail de René Clément

 

         Film sorti immédiatement après la fin de la Deuxième guerre mondiale, c’est un classique qu’il faut avoir vu au moins une fois. Un bon spectacle, souvent poignant qui met en scène la résistance française des cheminots contre l’occupant allemand dans une bataille du rail qui a vraiment eu lieu.

 

         Programme d’histoire 3e et 1re (Deuxième guerre mondiale).


 

Mercredi 10 juin 2009, M6, 22 h 50, magazine Enquête exclusive : La surprenante vie clandestine des immigrés sans papiers

 

         Il ne fait pas bon être immigré, par les temps qui courent, surtout quand on est originaire de pays pauvres. Ces frêles existences individuelles ne sont rien face à la machinerie étatique et à l’arsenal de ses lois sans droits (ou à droits résiduels). C’est un domaine des droits de l’homme qui est déserté par le plus grand nombre. Ces hommes souffrent ou meurent en silence. Plongeons-nous un instant cent ans dans le futur proche : certaines générations se demanderont comment a-t-on encouragé, accepté ou refusé de voir de tels drames. Les droits de l’homme ont aussi un front intérieur dans les pays qui se proclament « patries des droits de l’homme ». La liberté de circuler (et le droit à une existence meilleure) proclamée par la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen en 1789 n’est pas un droit universel.

 

         Programme d’éducation civique 6e (droits de la personne) et 5e (refus des discriminations) et de géographie 4e (Europe et France).

 

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3e d'insertion à Nyons

5 Juin 2009, 14:29pm

Publié par histege

LA 3e D'INSERTION A NYONS 


Le collège René Barjavel de Nyons (Drôme) propose la 3e d'insertion.

 

 

La classe de 3e d'insertion est ouverte aux élèves en grande difficulté, qui ont besoin d'être revalorisés et étroitement accompagnés dans une classe à effectif réduit (15 élèves), cela dans le but de définir un projet professionnel. A l'enseignement général, s'ajoutent 4 à 5 stages de 2 à 3 semaines à effectuer dans des collectivités ou entreprises différentes, tous assortis d'un rapport rédigé par l'élève. Chaque élève bénéficie au long de l'année d'un professeur référent. Un projet fédérateur est mis en place chaque année pour mobiliser les élèves, individuellement et collectivement. Ceux-ci préparent le Certificat de formation générale (CFB) et le Diplôme national du brevet professionnel. Ils bénéficient d'une priorité d'accès à de nombreux CAP, qui se préparent dans le cadre scolaire (lycée professionnel) ou de l'apprentissage (Centre de formation des apprentis ou Maison familiale et rurale + formation en entreprise).

La classe s'adresse en priorité aux élèves âgés de 15 ans (année civile courante). Le recrutement se fait sur dossier et entretien oral avant décision finale par l'inspection académique.

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Agenda des classes à partir du 5 juin 2009

5 Juin 2009, 13:43pm

Publié par histege

AGENDA DES CLASSES


Orientation 4e 2

Evaluations


classe date sujet manuel coefficient
6e 5   12 juin   Grèce     2
5e 3        
5e 5        
5e 7        
4e 2        
4e 4        
3e 4        

Dans tous les cas : revoir la fiche méthode, "comment apprendre sa leçon" (y compris faire une fiche résumant le chapitre).

Attention particulière :
  • Pour les 6e .
  • Pour les 5e :
  • Pour les 4e :  

LES ELEVES ABSENTS A L'EVALUATION LA FERONT DES LEUR RETOUR EN CLASSE.
CEUX QUI RENTRENT DE VOYAGE SCOLAIRE LA FERONT LE 2E COURS DE LEUR RETOUR (ont droit à un délais pour rattraper les leçons et les apprendre).

 


Travail à faire


Exposés

    Quelques conseils pour la préparation des exposés (voir page méthode).

RAMASSAGE DES LIVRES

       Il aura lieu dans la salle d'étude :
       6e 5 : mardi 23 juin, 14 h 50
       5e 3 : vendredi 26 juin, 11 h 00
       5e 5 : mercredi 24 juin, 10 h 20
       5e 7 : jeudi 25 juin, 15 h 00
       4e 2 : vendredi 26 juin à 11 h 20



CONSEILS DE CLASSE

Voir à la page Informations diverses

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3e découverte professionnelle 6 heures autour de Nyons

5 Juin 2009, 11:37am

Publié par histege

LES 3e DECOUVERTE PROFESSIONNELLE 6 HEURES AUTOUR DE NYONS

 

         Classe de 3e avec un module d'initiation à la découverte des métiers, d'une durée de 6 heures par semaine, accompagnée d’un enseignement professionnel. Le public concerné est celui des élèves en grande difficulté, soucieux de préparer une formation qualifiante de niveau V au moins. Les bénéficiaires de cette section sont favorisés lors des procédures d'affectation, notamment par l'accès à de nombreux CAP, puis Bacs Pro. En général, ils choisissent les filières proposées par leur lycée professionnel, mais peuvent s'inscrire dans d'autres établissements pour d'autres filières.  

 

Vous trouverez également des informations sur cette section dans le site de l’académie de Grenoble : http://www.ac-grenoble.fr/cio/spip.php?article687

 

1) Lycée Professionnel Léonard de Vinci, à Pierrelatte (Drôme, Académie de Grenoble).

 

 

Avenue Henri Becquerel
BP 143
26702 Pierrelatte

Tél : 04 75 04 06 85
Fax : 04 75 98 88 97

Ce lycée est l’établissement de rattachement pour les élèves venant du collège et du lycée de Nyons (sauf si les formations recherchées se trouvent seulement dans d’autres établissements).

 

Code UAI de l'établissement : 0260050N

Lycée professionnel / Public

Accueil

Type d'hébergement : Internat garçons-filles

Accueil d'élèves handicapés : Oui.

 

Formations proposées

 

2) Collège Europa, Montélimar (Drôme, Académie de Grenoble)

Collège Europa

 

 

 

 

6 chemin des Peupliers
26200 Montélimar

Tél : 04 75 01 66 45
Fax : 04 75 53 08 64

 

Courriel : Ce.0261086P@ac-grenoble.fr

 

Web : http://www.ac-grenoble.fr/college/europa.montelimar

 

         Le collège Europa doit founir des ateliers en liaison avec le lycée professionnel Les Catalins de Montélimar.

 

3) Lycée Professionnel industriel et tertiaire Ferdinand Revoul, à Valréas (Vaucluse, Académie Aix-Marseille)

 

La 3e DP 6 permet de découvrir la découverte professionnelle en liaison avec les formations proposées par l’établissement :

- Electrotechnique (CAP PROELEC et Bac PRO 3 ans ELEEC)
- Maintenance des Equipements Industriels (Bac PRO 3 ans MEI)
- Secrétariat (BEP Métiers du Secrétariat et Bac Pro Secrétariat)
- Comptabilité (BEP Métiers de la Comptabilité et Bac Pro Comptabilité)
- CAP Cuisine
- CAP Restaurant
- Bac Pro Restauration en 3 ans.

http://revoul.ent.ac-aix-marseille.fr/ pour avoir des précisions sur les formations proposées.

 

Liste des établissement fournissant cette formation dans la Drôme et l’Ardèche :

 

Etablissements publics

07 Annonay, Lycée Boissy d'Anglas

07 Chomérac, Lycée professionnel Léon Pavin

07 Largentière, Lycée professionnel hôtelier Largentière

07 Tournon-sur-Rhône, Lycée professionnel Marius Bouvier

26 Crest, Lycée professionnel François-Jean Armorin

26 Montélimar, Collège Europa

26 Pierrelatte, Lycée professionnel Léonard de Vinci

26 Romans-sur-Isère, Lycée professionnel Auguste Bouvet

26 Valence, Lycée professionnel Amblard

26 Valence, Lycée professionnel Montesquieu

 

Etablissements privés sous contrat et consulaires

07 Annonay, Lycée professionnel privé Marc Seguin Saint-Charles

07 Aubenas, Lycée professionnel privé Jules Froment

07 Privas, Lycée professionnel privé Notre-Dame

07 Teil (Le), Lycée professionnel privé Saint-André

26 Crest, Lycée professionnel privé Saint-Louis

26 Romans-sur-Isère, Lycée professionnel privé Notre-Dame des Champs

26 Valence, Lycée professionnel privé

 

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3e découverte professionnelle 3 heures à Nyons

5 Juin 2009, 11:19am

Publié par histege

3e DECOUVERTE PROFESSIONNELLE 3 HEURES A NYONS 


Le collège René Barjavel de Nyons (Drôme) propose la 3e DP 3.

 

 

Pour une présentation générale de la 3e découverte professionnelle 3 heures (3e DP 3), voici un lien sur les services de l'académie de Grenoble :
http://www.ac-grenoble.fr/cio/spip.php?article687

Vous pouvez télécharger une présentation power point et une liste des établissements scolaires qui la préparent.

L'option découverte professionnelle, à raison de 3 heures par semaine, s'adresse à tous les élèves sans distinction et quelle que soit l'orientation envisagée par la suite. Elle vise à développer chez eux la connaissance du monde professionnel (métiers, activités et organisations professionnelles, lieux et modalités de formation). L'équipe pédagogique pluridisciplaine, en collaboration avec le conseiller d'orientation-psychologue, associe des partenaires extérieurs (organisations professionnelles, chambres consulaires, entreprises, collectivités...). Cette option n'est nullement une pré-affectation vers la voie professionnelle.

Lors des évaluations, les points supérieurs à la moyenne sont comptabilisés pour l'obtention du Diplôme national du brevet, dans le cadre des enseignements facultatifs.

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L'Allemagne - géographie - 4e

3 Juin 2009, 11:39am

Publié par histege

L’ALLEMAGNE

 

Chap. 12 p. 220-233

 
Pour une présentation générale de l'Allemagne faite par le gouvernement allemand, n'hésitez pas à consulter le site suivant qui est très bien fait :
http://www.tatsachen-ueber-deutschland.de/index.php?L=2 
En particulier, la partie économique :
 
http://www.tatsachen-ueber-deutschland.de/fr/leconomie.html

I. UN ÉTAT A GEOMETRIE VARIABLE



 
    En 1789, l’Allemagne n’existe pas. Il y a au contraire un grand nombre d’États, qui ont une langue et une culture communes (des « Allemagne »), regroupés dans un ensemble appelé Saint-Empire romain germanique.
   Les conquêtes napoléoniennes, avec la création de la Confédération du Rhin et la dissolution du Saint-Empire romain germanique en 1806 contribuent à la formation du sentiment national allemand.




La Prusse poursuit sa montée en puissance, commencée au XVIIe siècle, et regroupe progressivement tous les États allemands sous sa direction :

     - victoires de Waterloo en 1815



     - contre l’Empire d’Autriche-Hongrie en 1866


    - et contre la France en 1870


     Le chancelier Otto Von Bismarck joue un rôle essentiel en la matière.
 1871 : l’empire allemand est proclamé à Versailles
 : l’Allemagne est unifiée politiquement dans un seul État.

    La première guerre mondiale se termine par la défaite de l’Allemagne : son territoire est amputé de 13 % et coupé en deux.


    L’arrivée au pouvoir d’Hitler en 1933 entraîne la reprise des territoires perdus et la conquête de pays voisins pour former le Grand Reich (Grande Allemagne), qui atteint son extension maximale en 1942, pendant la Deuxième guerre mondiale.

   En 1945, les vainqueurs amputent fortement le territoire de l’Allemagne et le partagent en quatre zones d’occupation. Les deux grands vainqueurs, Soviétiques et Américains, se divisent rapidement : c’est le début de la guerre froide, qui s’exerce principalement en Allemagne. En 1949, Américains, Britanniques et Français fusionnent leurs zones d’occupation pour former un nouvel État, la République fédérale d’Allemagne (RFA). L’URSS riposte en transformant sa zone en République démocratique allemande (RDA). La partition de l’Allemagne en deux États s’aggrave avec la construction en 1961 d'un mur autour de Berlin-Ouest, pour empêcher le départ massif des Allemands de l’Est, un mur bientôt élargi à l’Europe, sous la forme du « rideau de fer ».



 

Le 9 novembre 1989, une manifestation spontanée de Berlinois de l’Est ouvre le mur ; le mouvement ne s’interrompra pas : la frontière est ouverte entre les deux États. L’année suivante, l’Allemagne se réunifie ; en réalité, la RFA absorbe la RDA. Berlin redevient la capitale de toute l’Allemagne en 2000.

 

La République fédérale allemande est aujourd’hui une fédération (Bund) qui rassemble 16 États, appelés Länder. Le pouvoir est partagé entre :

- l’État fédéral, exercé par un chancelier (chef du gouvernement) et deux assemblées, le Bundestag surtout et le Bundesrat

- chaque Land, dirigé par un gouvernement et une assemblée, le Landtag.

  

 

http://fig-st-die.education.fr/actes/actes_2003/fiches/mallaisy/img13.html




II. AU CŒUR DE LA MEGALOPOLE EUROPENNE

L’Allemagne se trouve au cœur de la mégalopole européenne : pays le plus peuplé d’Europe (hors Russie) avec 82 millions d’habitants pour une superficie de 357 000 km2 seulement. La densité est élevée : 230 hab/km2 (deux fois celle de la France).

 

Les zones les moins peuplées correspondent à la plaine du Nord, au Centre et au Sud-Est (plateaux et bordure montagneuse). Pourquoi ? Dans le passé, ces régions étaient moins favorables à l’agriculture (ex : terres lourdes et froides du Nord).

 

Les zones les plus denses correspondent :

- surtout à la vallée du Rhin à l’Ouest, avec un prolongement à l’Est sur Hanovre. Le Rhin a toujours été une grande artère de circulation et de commerce, notamment depuis l’époque romaine.

- la Saxe à l’Est.

Pourquoi ? L’exploitation des mines de charbon et de fer et leur transformation par des industries sidérurgiques et métallurgiques à partir du XVIIIe siècle attire les populations des campagnes (exode rural) et entraîne développement de grandes villes industrielles dans des régions comme la Ruhr et la Saxe.

 

Contrairement à la France, l’Allemagne possède un important réseau de grandes villes :

- une dizaine de villes millionnaires, dont aucune ne domine l’ensemble du réseau. Les pôles urbains les plus peuplés et les plus puissants sont par ordre décroissant Berlin, Hambourg, Munich et Francfort.

- plusieurs conurbations : la plus importante est celle de la Ruhr (11 millions d’hab) : Essen, Dortmund, Düsseldorf, Duisbourg et Cologne.

 

Francfort, avec au premier plan le Main, affluent du Rhin et au second plan le Skyline, surnommé "Mainhattan", quartier d'affaires moderne, où dominent les activités financières. Capitale économique et financière de l'Allemagne, elle a également une vocation internationale, comme le montre l'importance de sa bourse et de son aéroport.

 

Proposition de paragraphe argumenté, à partir du dossier sur le sujet : les transformations récentes de Berlin.

 

    Depuis la réunification de l'Allemagne en 1990, Berlin connaît de profondes transformations urbaines dans le but d'en faire une métropole au rayonnement européen et mondial.

 

    Pour arrêter l'exode massif de population de l'Est vers l'Ouest, les Allemands de l'Est construisent un mur en 1961 qui coupe physiquement la ville en deux de manière infranchissable, laissant une zone de no man's land (doc. 1). Deux villes se forment, évoluant concurremment. Depuis 1989, le mur est détruit et le coeur de la ville est soumis à de grands travaux de rénovation (Reichstag, Porte de Brandebourg...) et à des constructions nouvelles (doc. 2 et 3). Pendant la guerre froide, le centre historique, Mitte, est devenu centre de la capitale Berlin-Est pour la RDA. La RFA crée alors un nouveau centre-ville, Europa-Center à Berlin-Ouest. Aujourd'hui, un troisième centre est en construction : le centre administratif fédéral car Berlin est redevenue la capitale de toute l'Allemagne depuis 2000 (plan : doc. 4).

    Ces travaux visent à faire de Berlin une capitale attractive. Eloignée du coeur économique de l'Allemagne (axe rhénan et Francfort), elle développe des liaisons rapides pour corriger cela : autoroutes, TGV, aéroport international, voie d'eau. Mais, proche de la Pologne, elle veut jouer un rôle de commandement au coeur de l'Europe et notamment des marchés de l'Europe de l'Est. De grandes entreprises ont compris ce potentiel et y installent leur siège social : d'abord des Konzern allemands (Mercedes, Volkswagen Siemens), mais aussi des multinationales étrangères (américaines : General Motors et japonaises : Toyota, JVC, Sony, banques) (doc. 6).

    Cependant, les transformations du centre-ville entraîne des problèmes : circulation difficile, pollution, manque de logements, augmentation très forte des loyers. Cela force les classes les plus pauvres, dont les étrangers (Turcs...) à quitter le centre, qui se vide de ses habitants. Il y a gentrification du centre de Berlin : les populations aisées remplacent les populations pauvres et les classes moyennes, obligées de s'installer à la périphérie de la ville. Il y a tertiarisation accrue également : les bureaux et les grandes entreprises  évincent les petites entreprises (doc. 5).

    Berlin, redevenue capitale de toute l’Allemagne, se transforme profondément. Certes, elle entend être la principale métropole de l’Europe médiane, elle se donne également une vocation européenne et mondiale.


L’Allemagne connaît une sorte de « crise démographique », liée à la dénatalité (natalité faible : peu de naissances). Le nombre moyen d’enfants par femme est faible : 1.37 (rq : en dessous de 1.8, la population diminue) et la croissance naturelle est négative : - 2.7.

Conséquences :

o    la population diminue

o    la population vieillit.

 

L’Allemagne compte 9 % de population étrangère (1/3 sont Turcs).

 

III. LA TROISIEME PUISSANCE MONDIALE

 

Proposition de correction sur le sujet p. 224-225

 

L'Allemagne : une puissance européenne et mondiale

 

 

Questions

 

1. Daimler-Benz (doc 5) montre que la réussite économique allemande repose d'abord sur la puissance des konzern, groupes industriels concentrés, diversifiés et implanté dans de nombreux pays. Ensuite, le modèle économique allemand (doc 6) est solide : des banques puissantes, la cogestion (les patrons associent les syndicats à la direction des entreprises) et une monnaie forte. Enfin, l'économie allemande est fortement connectée au reste du monde, comme le montre le port de Rostock (doc 3), ouvert sur la mer Baltique et relié à l'intérieur du pays par des transports rapides.

2. L'industrie allemande est puissante dans la sidérurgie, la chimie (BASF, doc 1 et 3, dont le siège social est à Ludwigshaffen et Bayer), dont les matières plastiques. L'automobile est un des fleurons de l'industrie allemande. Avec ses multinationales Daimler-Chrysler (doc 4 et 5) et Volkswagen (doc 2), elle se place au 1er rang européen et au 3e mondial. L'Allemagne réussit également (doc 4) dans les biens d'équipements (Thyssen-Krupp), la construction électrique et électronique (Siemens).

3. Le modèle allemand connaît aujourd'hui des difficultés  (doc 6) : ralentissement de la croissance économique, montée du chômage et des grèves car la concurrence des autres pays est vive. La France, longtemps loin derrière l'Allemagne, a aujourd'hui rattrapé son retard. Mais, les bases restent solides.

 

Paragraphe argumenté sur le sujet : l'Allemagne est une grande puissance économique

 

        L'Allemagne est une grande puissance économique européenne et mondiale. Sur quoi repose cette puissance ? Quelle est sa situation aujourd'hui ?

 

        La puissance allemande repose d'abord sur la force de son industrie, depuis le milieu du XIXème siècle. L'industrie est le moteur de l'économie allemande. Les secteurs performants sont la sidérurgie, la chimie avec les 2e (BASF) et 3e (Bayer) groupes mondiaux, les machines-outils et les biens d'équipements (Thyssen-Krupp), l'automobile avec deux grands groupes : Daimler-Benz (doc 5) et Volkswagen (doc 2). Ces groupes ont racheté des constructeurs automobiles étrangers. L'automobile allemande se classe ainsi au troisième rang mondial. La construction électrique, l'électronique et l'informatique sont aussi un point fort, comme le prouve l'importance du groupe Siemens. La force de cette industrie repose également sur la qualité des produits industriels allemands et le dynamisme de la recherche-développement (doc 1). De plus, elle est ouverte sur le monde grâce à ses portes sur la mer du Nord et la mer Baltique : Rotterdam aux Pays-Bas, Hambourg, Brêmehaven et Rostock (doc 3).

 

        La puissance allemande repose ensuite sur son modèle économique, dit « modèle rhénan ». Depuis 1945, il est à la base du "miracle allemand". Depuis la fin du XIXe siècle, les entreprises se sont concentrées en grands groupes, appelés konzern : Thyssen, Krupp, Siemens, Bayer, Basf, Daimler-Benz, Volkswagen... Aujourd'hui, ces groupes se sont diversifiés, à l’exemple de Daimler-Benz (doc 5) : d’abord spécialisé dans l'automobile, il s’élargit à l'aéronautique et l'aérospatiale, à la construction électrique et électronique et aux services. Les konzern s'implantent dans le monde entier, comme l'illustre Volkswagen (doc 2). Les banques (doc 4 et 5) sont puissantes et soutiennent les entreprises allemandes par des prêts. Une monnaie forte (le mark, puis l’euro) soutient aussi la croissance de l'économie allemande, avec un chômage et une inflation faibles. De plus, la cogestion des entreprises, partagée entre patrons et syndicats, diminue les conflits et les grèves. L'économie allemande associe des aides sociales importantes à l'économie de marché capitaliste.

 

        Mais, le modèle "rhénan" est confronté aujourd'hui à la crise (doc 6) : fermetures d'usines, suppression d’activités moins rentables, reconversions (changement d'activité) et délocalisations (transfert d'usines vers les pays où la main-d'oeuvre est moins chère). Le chômage augmente et les grèves se multiplient. Le gouvernement réduit les aides sociales. Les difficultés sont liées à la concurrence des autres pays, soit des pays déjà industrialisés comme les E-U, le Japon mais aussi l'Europe ; la France ayant désormais rattrapé son retard sur l'Allemagne (doc 6), soit des nouveaux pays industrialisés d’Asie. De plus, l'économie allemande a pris du retard dans les hautes technologies et les services. Cependant,  le document 6 (article de journal) paraît aujourd’hui daté, car il s’agit d’une crise d'adaptation : les bases de l'économie allemande restent très puissantes. L’Allemagne cherche à rattraper son retard dans certains secteurs. Enfin, la crise actuelle, déclenchée fin 2008 par la crise financière internationale, a des conséquences importantes. Ce n’est pas pour autant que la place relative de l’Allemagne dans le monde soit remise en cause. Car, cette crise touche tous les Etats, de manière plus ou moins sélective.

 

        Ainsi, le modèle "rhénan" est aujourd'hui en partie remis en cause, en raison des difficultés d'adaptation que connaissent les entreprises. Mais, les bases de l'économie, notamment de l'industrie, restent puissantes, malgré la concurrence internationale. Son modèle montre son rôle de protection et d’atténuation face à la crise actuelle. L'Allemagne est ainsi la première puissance européenne et la troisième mondiale, mais talonnée par la Chine.


IV. LES STRUCTURES ET LES DYNAMIQUES DE L’ESPACE ALLEMAND


 

L’Allemagne bénéficie de sa position médiane en Europe. Elle s’ouvre au Nord par une façade maritime et sur l’Europe orientale et danubienne. La réunification de l’Allemagne en 1990 n’a pas résorbé les inégalités encore fortes, notamment entre l’Est et l’Ouest.

         L’Allemagne rhénane à l’Ouest, densément peuplée et fortement urbanisée, forme un ensemble riche et puissant. Les villes, nombreuses, font partie intégrante de la mégalopole européenne. La région Rhin-Ruhr constitue le cœur économique et financier de l’Allemagne, avec de grands pôles de décision comme Francfort et Düsseldorf. L’industrie est diversifiée et performante et les vieilles industries continuent leur reconversion. Le Rhin, qui débouche sur la mer du Nord, forme un axe majeur qui favorise les relations de l’Allemagne avec l’Europe du Nord-Ouest, centre de gravité de l’Europe, et facilite ses échanges avec le reste du monde (Rotterdam, aux Pays-Bas, est le premier port « allemand » et le deuxième mondial). Des axes secondaires en développement le prolongent en direction de la Bavière au Sud et de la Saxe au Nord.

         Le Sud – on parle parfois de « Sun Belt » – connaît un développement rapide, porté par l’implantation d’industries de haute technologie. Son dynamisme attire les populations qui viennent notamment de l’Allemagne centrale et orientale. Les métropoles s’y développent et Munich tend à polariser la région.

Les régions orientales correspondent à l’ancienne R.D.A. Marginales et en retard économique, elles demeurent essentiellement agricoles ; la crise des vieilles industries entraîne un fort chômage. La réinstallation de la capitale politique à Berlin et l’ouverture croissante vers les marchés des pays de l’Est visent à déplacer le centre de gravité de l’Allemagne et à favoriser le développement des régions orientales.






© A. Sadki 

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