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HISTOIRE GEOGRAPHIE CITOYENNETE

Le Japon - 3e - 2010

26 Mai 2010, 11:03am

Publié par histege

LE JAPON

 

Chap 10 p 206-279

 

         Longtemps deuxième puissance économique du monde, le Japon est annoncé comme devant rétrograder à la troisième place au cours de l’année 2010.

 

I. LES JAPONAIS ET LES CONTRAINTES DU TERRITOIRE

 

Le Japon forme un archipel (milliers d’îles), étroit, morcelé et en grande partie montagneux (378 000 km²).

 

Quelles sont les principales contraintes du milieu naturel ?

La nature est violente et entraîne des catastrophes naturelles : séismes, éruptions volcaniques, tsunamis (raz-de-marée d’origine sismique), typhons (cyclones)… Le pays n’a pas de grandes ressources naturelles : plaines étroites, climat au froid au Nord, communications difficiles. Mais, il tire beaucoup de ressources de la mer.

 

Quels sont les grands aménagements réalisés par les Japonais ?

Les contraintes naturelles n'empêchent pas les Japonais de réaliser des aménagements gigantesques : les terre-plein (terres gagnées sur la mer : extension de la côte et îles artificielles), ponts, tunnels, autoroutes, voies ferrées… Un axe de communication rapide (Shinkansen : TGV) relie le Nord et le Sud. Les activités humaines sont installées sur le littoral. Besoin de commercer avec le reste du monde : importation de produits alimentaires, de matières premières et énergétiques, exportation de produits industriels et de services.

 

         Le pays est très peuplé : 127 millions d’habitants avec une forte densité (335 hab/km²). Mais, il est confronté à la dénatalité. La population est entassée dans les plaines étroites du littoral : ancienne zone de riziculture envahie par l’urbanisation. La Mégalopole concentre 100 millions d’habitants sur 10 % du territoire, avec 3 pôles : Tokyo (ville la plus peuplée du monde : 30 millions d’hab.), Osaka et Nagoya.

 

La démographie du Japon (2010)

population

127 millions

Taux de natalité

7.8

Taux de mortalité

9.5

Espérance de vie

83.2 ans

Mortalité infantile

3.1

Nombre d’enfants par femme

1.26

Taux de croissance

- 0.1 %

Part des plus de 65 ans

22.6 %

Source : ined.fr

 

II. LA DEUXIEME OU LA TROISIEME INDUSTRIE DU MONDE

        

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Relations internationales 1945-1991 - fiche-résumé - 3e

24 Mai 2010, 17:23pm

Publié par histege

LES RELATIONS INTERNATIONALES

1945-1991

 

 

Voici la fiche-résumé du cours sur les relations internationales, proposée par Béatrice F.

 

Relations internationales 1945-1991 - fiche résumé 1-2 pa

 

Relations internationales 1945-1991 - fiche résumé 2-2 pa

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Le Japon - plan de paragraphe argumenté - 3e - 2010

24 Mai 2010, 17:02pm

Publié par histege

 

LE JAPON

puissance et limites

 

 

Plan de paragraphe argumenté

 

Introduction

Quelles sont les forces et les faiblesses de la puissance japonaise ?

 

I. LA 2e OU LA 3e PUISSANCE ECONOMIQUE MONDIALE

 

-         2e ou 3e puissance industrielle mondiale (industries de base, hautes technologies)

-         grande puissance commerciale (3e ou 4e mondiale) : échanges planétaires, souvent excédentaires

-         ce qui dégage d’importantes réserves financières.

 

II. UN DES DEUX PÔLES DOMINANTS DE L’ASIE

 

Un des chefs de la Tétrarchie (Etats-Unis, Union européenne, Chine et Japon). Remarque : le terme de Triade devient obsolète. Le classement économique est actuellement bouleversé par la montée en puissance  de l’économie chinoise.

 

-         la plus grande partie de son commerce (50 %) se fait en Asie

-         le modèle japonais (« pop culture » ou culture de masse) domine en Asie.

 

III. LES LIMITES DE LA PUISSANCE JAPONAISE

 

Un modèle économique partiellement remis en cause.

-         crise économique depuis 1998 : faillites d’entreprises, chômage, pauvreté

-         déficit commercial avec la Chine (industriel) et le Moyen-Orient (énergétique). La Chine devient le concurrent principal du Japon pour la suprématie en Asie

-         puissance politique et militaire incomplète

-         dépopulation

 

Conclusion

Le Japon, malgré les faiblesses, reste une grande puissance économique (2e ou 3e mondiale et un des deux pôles dominants de l’Asie).

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Japon - fiche résumé - 3e

21 Mai 2010, 11:04am

Publié par histege

LE JAPON

 

 

Voici la fiche-résumé du cours sur le Japon, proposée par Béatrice F.

 

Japon - résumé 1-2 par Béatrice F

 

Japon - résumé 2-2 par Béatrice F

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Etudier une bande dessinée - méthode et glossaire

21 Mai 2010, 10:16am

Publié par histege

COMMENT ÉTUDIER UNE IMAGE DE BANDE DESSINÉE ?

 

Proposition de méthode

         - pour tous niveaux

         - à adapter pour le niveau collège

 

I. PRÉSENTATION DE L'IMAGE

 

1) sa nature : image de bande dessinée

2) ses sources : auteur, origine, date

3) thème général de l'image

4) contexte historique et artistique.

 

II. ANALYSE (DESCRIPTION) DE L'IMAGE

 

1) La composition

 

Pour analyser une image, il convient d'observer ce qui y est représenté et par quels procédés.

 

Champ = ce que le spectateur voit sur l'image.

L'artiste peut « jouer » à faire deviner un hors champ = ce que le spectateur imagine hors du cadre de l'image.

 

Plans

- 1er plan = éléments qui semblent les plus proches du spectateur

- arrière-plan = éléments qui semblent les plus éloignés

- second plan = éléments qui figure entre le premier plan et l'arrière-plan.

La répartition des différents plans dans une image contribue à créer l'impression qui se dégage de l'image.

 

Cadrage = place qu'occupent les personnages et le décor dans l'image

- plan d'ensemble ou plan général = totalité du décor (personnage dans un décor: vaste paysage, nombreux personnages...)

- plan moyen = personnage en entier

- plan américain (personnage coupé à mi corps, au haut de cuisse)

- plan italien (ensemble du corps, coupé au niveau des genoux)

- plan demi-rapproché : plan taille (partie haute du corps à partir du bassin)

- plan rapproché ou plan serré : plan poitrine (personnage cadré à hauteur des épaules)

- gros plan : visage.

- très gros plan : une partie du visage ou d'un objet.

 

Axe de prise de vue = l'endroit d'où est vue une scène

- d'en haut = en plongée

- d'en bas = en contre-plongée

- de face

- horizontal

- latéral

 

2) Les couleurs et la lumière

 

Les couleurs dominantes, la répartition des couleurs, les harmonies ou les contrastes contribuent à créer dans une image une atmosphère et à provoquer des impressions sur le spectateur.

 

On distingue les couleurs :

- chaudes = rouge, orange, jaune

- froides = vert, bleu

- primaires = rouge, jaune, bleu

- complémentaires : exemple, le vert est la complémentaire du rouge.

 

La lumière peut :

- être importante ou faible

- remplir l'image ou n'éclairer que certains éléments

- provenir d'une seule ou de plusieurs sources.

 

3) Les lignes de force

 

Les lignes de forces guident la direction du regard et créent une impression de profondeur et de mouvement. Elles peuvent être :

- obliques

- verticales

- horizontales

- courbes.

Y a t-il une perspective, des lignes de fuite, un point de fuite, une ligne d'horizon... ?

 

III. ANALYSER LE RAPPORT ENTRE L'IMAGE ET LE TEXTE

 

1) Quel est le rapport entre l'image et le texte qui, éventuellement, l'accompagne ?

2) Lequel, du texte ou de l'image, est là pour accompagner l'autre ?

3) Existe-t-il un décalage entre l'intention de l'image et l'intention du texte ?

 

IV. INTERPRÉTATION DE L'IMAGE

 

1) Trouver le destinataire ciblé.

2) Comprendre l'enjeu dominant : documenter, séduire, émouvoir, convaincre, dénoncer...

3) Il peut y avoir une ou plusieurs interprétations de l'image (signification polysémique, interprétation subjective, symbolique...).

 

GLOSSAIRE

 

aplat : couleur appliquée de façon uniforme, sans variation de nuance.

 

bulle, ballon ou phylactère : espace réservé au dialogue ou à la pensée des personnages à l'intérieur de la vignette.

 

cadre : ligne entourant chaque vignette; certains auteurs parlent d'hypercadre pour désigner la ligne qui entoure la planche et de multicadre pour désigner l'ensemble des cadres d'un album.

 

case ou vignette : unité de base de la bande dessinée, portion d'espace isolée par du blanc et clôturée par un cadre au sein d'une planche.

 

espace inter-iconique, inter-images ou inter-cases : espace séparant deux cases de bande dessinée; le mot peut désigner par extension les images sous-entendues, les ellipses narratives.

 

incrustation (insert) : mécanisme par lequel un ou plusieurs cadres sont intégrés dans un autre cadre.

 

lettrage : écriture manuelle du texte et des onomatopées.

 

mise en page : organisation des cases sur la surface de la planche.

 

onomatopée : transposition écrite d'un bruit ou d'un son.

 

plan : image définie par la dimension de l'objet représenté par rapport au cadre de la vignette. Ex: gros plan (détail d'un personnage), plan rapproché ou plan serré (personnage cadré à hauteur des épaules), plan américain (personnage coupé à mi-corps), plan moyen (personnage en pied), plan d'ensemble (personnage dans un paysage).

 

planche ou page : ensemble des cases figurant sur la même page.

 

récitatif : texte de commentaire imputable au narrateur.

 

strip ou bande : suite de trois ou quatre cases disposées horizontalement (parfois verticalement dans les années cinquante). Le strip peut être isolé (il s'agit alors d'un daily strip, publié quotidiennement dans les journaux) ou faire partie d'une planche.

 

 

 

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Habiter Mumbaï - exercice - 6e - 2010

21 Mai 2010, 09:45am

Publié par histege

II.                HABITER MUMBAÏ EN INDE

 

Étude de cas p. 236-239.

 

1)       Je situe Mumbaï. Dans quel site naturel s’est-elle développée ?

2)       Cet État appartient-il à un grand foyer de peuplement ? Lequel ? (voir doc. 2 p 211)

3)       A quel domaine climatique appartient Mumbaï ? (carte p 204-205)

4)       Qu’en est-il de la croissance démographique ? (carte p. 201)

Résume les réponses en quelques lignes.

 

1)       Une croissance démesurée ?

 

Graphique 2 p 237 :

1)       Comment évolue la population de Mumbaï ?

2)       Par combien, la population de Mumbaï a été multipliée entre 1951 et 2005 ?

Doc 5 p 237 : plan de Mumbaï

3)       Dans quelles directions s’est faite la croissance de Mumbaï ?

4)       Qu’est-ce qui fait obstacle à cette croissance ?

 

2)       Une métropole en voie de mondialisation ?

 

1)       A l’aide des docs 1 p 236 et 5 p 237, cite les différents espaces urbains de Mumbaï.

2)       Qu’est-ce qu’un bidonville ? (définition p 242)

3)       A l’aide de la carte 5 p 237 et du doc 10 p 239, indique quels sont les moyens de transport utilisés.

4)       Qu’est-ce qui fait de Mumbaï « la seule vraie métropole de l’Inde » ? (texte 4 p 237)

 

3)       Les problèmes sociaux et environnementaux

 

1)       Quelles sont les conditions de travail dans un bidonville ? (doc 9 p 239)

2)       Je fais la liste des problèmes existant à Mumbaï (doc 7 p 239)

3)       Quels problèmes de circulation posent les transports (docs 8 et 10 p 239).

4)       Qu’en est-il de l’hygiène ? (doc 8 p 239).

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Etudier un tableau - méthode - lycée - collège

21 Mai 2010, 09:17am

Publié par histege

ÉTUDIER UN TABLEAU

 

Proposition de méthode :

         - niveau lycée

         - utilisable en collège de manière simplifiée

 

Objectifs :

1. comprendre ce qu'a voulu dire l'artiste

2. dégager des informations utiles à l'historien

3. se sensibiliser à la culture artistique

 

I. IDENTIFIER (PRÉSENTER) LE TABLEAU

 

- titre

- auteur

- thème du tableau - date d'exécution

- dimensions et lieu de conservation

- support et technique utilisée : dessin (au crayon, au fusain, à la sanguine), technique à base d'eau (aquarelle, gouache, pastel, détrempe. fresque), peinture à l'huile, gravure (lithographie, eau-forte...).

- genre du tableau : portrait, nature morte, paysage, allégorie, scène religieuse, historique ou peinture dite de genre (scènes quotidiennes, familières, populaires)

- son commanditaire

- contexte historique, littéraire et artistique de l'œuvre.

 

II. ANALYSER (DÉCRIRE) LE TABLEAU

 

1) Composition 

 

- distinguer les différents plans du tableau.

- dégager la géométrie secrète du tableau : grandes lignes directrices (horizontales, verticales, diagonales), qui organisent et relient entre eux les éléments du tableau.

 

2) Couleurs, lumières et dessin

 

- couleurs : palette (ensemble des couleurs employées) et couleurs dominantes ; tonalité de l'ensemble (tons chauds : rouge, orangé, jaune ou froids : bleu, vert, violet) ; touche : manière d'étaler les couleurs sur le tableau. Analyser les effets ainsi créés.

- lumières et ombres : déterminer les sources de lumière, la mise en évidence d'un personnage ou d'un objet et les contrastes obtenus.

- dessin : net, flou, énergique, délicat...

 

3) Personnages et décor

 

- personnages : décrire leur place, leurs formes, leurs attitudes, leur disposition les uns par rapport aux autres...

- bâtiments, objets - animaux

- lieux et paysages.

 

III. INTERPRÉTER LE TABLEAU

 

Présenter la signification historique et artistique du tableau

 

- Quelles sont ses particularités artistiques ? Quelle est la signification du tableau selon le peintre ?

- Quelles sont les interprétations possibles ? Peut-on en proposer une interprétation symbolique ?

- La vision de l'artiste est-elle conforme à une réalité objective ? Quel est le parti pris de l'auteur ?

- Quel est l'intérêt historique du document ?

- Que nous apprend-il sur l'artiste ?

- Que nous apprend-il sur l'époque ?

- Quelle est sa portée historique ?

 

A. Sadki

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Hampton Court (Londres), palais royal, renaissance et baroque 5e - 4e - 2010

17 Mai 2010, 22:04pm

Publié par histege

 
HAMPTON COURT PALACE (LONDRES)


Etude de Hampton Court, palais londonien, princier, puis royal, renaissance, puis baroque.

 

 


par A. Sadki

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Ophelia, tableau du peintre Millais - 4e - 2010

17 Mai 2010, 21:41pm

Publié par histege

 
MILLAIS ET OPHELIA fiche à compléter


Etude d'Ophelia, du peintre britannique Millais, tableau le plus populaire de la Tate Gallery (Londres) et caractéristique du mouvement artistique préraphaélite.


par A. Sadki

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Londres aujourd'hui

17 Mai 2010, 10:07am

Publié par histege

LONDRES AUJOURD’HUI

 

 

         Londres, créée une première fois par les Romains et une seconde fois par les Saxons, devient une capitale royale à partir du XIe siècle, ce qui assure son développement. Ce dernier est également porté par le commerce, la vocation impériale (colonisation) à partir du XVIe siècle et l’industrialisation à partir de la fin du XVIIIe siècle. Capitale du monde au XIXe siècle, elle a connu un déclin relatif au XXe siècle, en corrélation avec celui du Royaume-Uni. Mais, depuis quelques décennies, cette vieille capitale historique est en pleine rénovation et demeure la première métropole d'Europe. 

 

« La métropole la plus étendue et la plus peuplée d’Europe est en réalité un ensemble de petits villages qui se sont développés autour de la cité romaine de Londinium. Une configuration urbaine désordonnée, circonscrite par l’autoroute périphérique, traversée par le cours sinueux de la Tamise et ponctuée, ça et là, des taches de verdures des parcs et des jardins s’enorgueillit. Les villages se sont développés au fil du temps, mais pas seulement géographiquement : chacun s’est forgé son histoire, son caractère, son rythme propre (…).

         La Cité de Londres, une entité en soi du fait de son autonomie administrative, et les trente-deux boroughs, les circonscriptions composant le Grand Londres, couvrent une superficie de presque mille six cents kilomètres carrés (six cent vingt miles carrés). Douze des bouroughs, les plus proches de la City, forment Inner London (centre de Londres), les vingt autres constituant pour leur part Outer London (périphérie). (…)

         Les vues aériennes apportent la preuve flagrante que Londres n’est pas une seule, mais plusieurs villes à la fois. Les gratte-ciel modernes de la City et les édifices somptueux de Westminster, témoignent du faste royal de la capitale. Des monuments désormais érigés au rang de véritables icônes sont connus et reconnus dans le monde entier comme les emblèmes de la métropole : Big Ben, l’abbaye de Westminster, le palais de Buckingham, sans oublier les ruelles de la City, dissimulés aux yeux du visiteur. L’étrange structure administrative de ce quartier d’à peine un mile carré (indépendant de la Couronne et de Westminster, et toujours organisé en corporations qui élisent chaque année le maire de la City, le Lord Mayor) lui confère un visage quasi archaïque, qui contraste avec son rythme frénétique. La City accueille en effet tous les jours pas moins de cinq cent milles employés, et ses bureaux abritent certaines des négociations les plus importantes du monde de la finance.

         Non loin, les élégantes demeures georgiennes de West End représentent une autre facette de Londres. Zone à la fois résidentielle et dédiée au divertissement, West End est depuis toujours l’un des secteurs les plus cossus de la ville. (…)

         Quittant le riche West End, il (le visiteur) profite de l’atmosphère artistique et des bars branchés d’East End, qui contribuent à l’animation quasi incessante de Londres. Ancien ghetto ouvrier, cette zone revêt aujourd’hui un intérêt croissant avec l’émergence de nouveaux quartiers.

         (…)

         La dernière grande révolution architecturale de la ville a coïncidé avec les fêtes du troisième millénaire. Les récentes expérimentations urbanistiques de Southbank et des Docklands ont changé non seulement le panorama de la ville, mais également son mode de vie. Au centre historique proprement dit s’est presque ajouté un second pôle, différend du point de vue aussi bien de la forme que du fond. Dans une zone il y a encore peu de temps désolée, des musées et de nouveaux cafés ont pris la place des vieilles usines. (…)

         Hors du centre, les villages composant le Grand Londres s’avèrent plus reconnaissables. Nul besoin, d’ailleurs, de franchir la frontière matérialisée par la ceinture autoroutière M25 pour observer des paysages profondément distincts du centre. Dans cet univers à part, des faubourgs anonymes ou enchanteurs ressemblent encore à de vrais petits villages, comme si la capitale se trouvait à des kilomètres de distance. Hampstead, Richmond et Greenwich sont comme des satellites de la cité, parfaitement desservis ou bien suffisamment à l’écart pour pouvoir échapper à l’industrialisation et à l’urbanisation sauvage. Ces quartiers évoquent des bourgades de campagne, avec leurs ruelles étroites où la vie s’écoule paisiblement.

         Mais le caractère unique de Londres repose surtout sur sa variété culturelle, sa faculté de combiner passé et présent, exaltant chacun à l’extrême, d’où un contraste fascinant dans le mode de vie et dans l’architecture. La métropole la plus avant-gardiste d’Europe sait conjuguer traditions d’autrefois et excentricités. (…) En matière de life style, Londres détient plus d’un record. C’est ici que le shopping est le plus excitant d’Europe, la variété de choix fait penser à un petit New York (…). Son programme de concerts et de représentations théâtrales est l’un des plus riches d’Europe, et le premier pour ce qui concerne les comédies musicales. Londres se distingue même, curieusement, par sa gastronomie (…).

         Voilà tout ce qui fait Londres. (…) cité toute de contrastes, à vocation culturelle et multiculturelle – la plus multiethnique des métropoles européennes. Sept millions d’habitants, composant trente groupes ethniques et parlant trois cents langues différentes, se partagent chaque jour ses 180 kilomètres carrés de verdure, ses dix-sept mille monuments historiques, ses deux cents musées et sa centaine de théâtres, faisant depuis toujours de la capitale de la Grande-Bretagne l’une des villes les plus animées du monde. »

 

         B. Roveda (traduction en français :  C. Breffort), J. Hawkes et N. Mc Connel, Londres vu du ciel, éd. White Star, 2007, p. 16-17.

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rang

national

entreprise

rang

mondial

sur 500

revenus
(millions de $)

ville

 

1

Toyota Motor

10

204,352

Toyota

 

2

Japan Post Holdings

11

198,700

Tokyo

 

3

Nippon Telegraph & Telephone

44

103,684

Tokyo

 

4

Honda Motor

51

99,652

Tokyo

 

5

Hitachi

52

99,544

Tokyo

 

6

Nissan Motor

67

83,982

Tokyo

 

7

Panasonic

79

77,298

Osaka

 

8

Sony

81

76,945

Tokyo

 

9

Nippon Life Insurance

96

66,621

Osaka

 

10

Toshiba

97

66,239

Tokyo

 

11

Nippon Oil

101

64,198

Tokyo

 

12

Mitsubishi

114

61,182

Tokyo

 

13

Tokyo Electric Power

124

58,605

Tokyo

 

14

Mitsubishi UFJ Financial Group

128

56,514

Tokyo

 

15

Seven & I Holdings

129

56,107

Tokyo

 

16

Mitsui

131

55,098

Tokyo

 

17

Dai-ichi Mutual Life Insurance

139

52,012

Tokyo

 

18

AEON

140

51,945

Chiba

 

19

Nippon Steel

157

47,479

Tokyo

 

20

Fujitsu

161

46,714

Tokyo

 

21

NEC

182

41,962

Tokyo

 

22

Marubeni

189

39,839

Tokyo

 

23

Canon

190

39,611

Tokyo

 

24

JFE Holdings

194

38,903

Tokyo

 

25

Meiji Yasuda Life Insurance

197

38,082

Tokyo

 

26

Nippon Mining Holdings

203

37,533

Tokyo

 

27

Mitsubishi Electric

215

36,483

Tokyo

 

28

Sumitomo Life Insurance

217

36,308

Osaka

 

29

Sumitomo Mitsui Financial Group

225

35,365

Tokyo

 

30

Mizuho Financial Group

228

34,983

Tokyo

 

31

Sumitomo

229

34,954

Tokyo

 

32

Tokio Marine Holdings

231

34,870

Tokyo

 

33

KDDI

232

34,814

Tokyo

 

34

Itochu

238

34,034

Osaka

 

35

Mitsubishi Heavy Industries

243

33,602

Tokyo

 

36

Idemitsu Kosan

244

33,522

Tokyo

 

37

Showa Shell Sekiyu

266

31,664

Tokyo

 

38

Bridgestone

270

31,292

Tokyo

 

39

Denso

271

31,282

Kariya

 

40

Suzuki Motor

290

29,911

Hamamatsu

 

41

Cosmo Oil

293

29,710

Tokyo

 

42

Mitsubishi Chemical Holdings

302

28,957

Tokyo

 

43

Sharp

309

28,341

Osaka

 

44

Japan Tobacco

312

28,141

Tokyo

 

45

Kansai Electric Power

324

27,768

Osaka

 

46

East Japan Railway

329

26,846

Tokyo

 

47

Softbank

332

26,608

Tokyo

 

48

T&D Holdings

349

25,282

Tokyo

 

49

Mazda Motor

352

25,242

Hiroshima

 

50

Chubu Electric Power

356

24,984

Nagoya

 

51

Mediceo Paltac Holdings

364

24,522

Tokyo

 

52

Fujifilm Holdings

369

24,232

Tokyo

 

53

Nippon Yusen

371

24,188

Tokyo

 

54

Aisin Seiki

417

22,043

Kariya

 

55

Kobe Steel

429

21,673

Kobe

 

56

Sumitomo Electric Industries

437

21,122

Osaka

 

57

Ricoh

445

20,821

Tokyo

 

Evaluations

 

classe

date

sujet

manuel

coefficient

6e 3

mardi 25 mai 

Rome des origines à la fin de la République

p. 86-103

2

5e 4

mardi 25 mai 

Occident chrétien  

p 84-113

2

5e 5

jeudi 27 mai 

Occident chrétien

p. 84-113

2

5e 6

mardi 25 mai 

 

Occident chrétien

p 84-113

2

3e 2

  mardi 25 mai

a) Japon

b) Relations internationales depuis 1945

a) p. 260-279

b) p 130-137 et 148-158, 160, 163 

2

3e 3

  mardi 25 mai

a) Japon

b) Relations internationales depuis 1945

a) p. 260-279

b) p 130-137 et 148-158, 160, 163 

2

           

Pour toutes les classes : les chapitres étant assez longs, il faut impérativement les résumer. Pour cela, revoir la fiche méthode, "comment apprendre sa leçon" (y compris faire une fiche résumant le chapitre).

Classe de 6e 3 : connaître les origines mythiques de Rome et l'apport de l'archéologie, le fonctionnement de la République (notamment les pouvoirs et comment se déroule une élection), les conquêtes romaines, en particulier de la Gaule et le rôle de l'armée romaine et le personnage de César. De même, il faut connaître la frise et la carte du cahier ou du livre p. 87.  

Classe de 5e 4, 5, 6 : connaître les détenteurs du pouvoir (seigneurs et vassaux), la féodalité, les cérémonies de l’hommage et de l’adoubement, le fonctionnement d’une seigneurie, le vocabulaire architectural d’un château fort, les transformations des campagnes, le développement du commerce et des villes (avec l’organisation d’une ville). Connaître également les trois types de malheurs qui s'additionnent et les réactions des hommes face à la mort aux XIVe et XVe siècles.

 

Classes de 3e 2 et de 3e 3 : ce sera un sujet de type brevet, soit sur le Japon (bien connaître en particulier le rôle de l'industrie et la carte sur l'organisation de l'espace japonais), soit sur les relations internationales depuis 1945 (insister sur la naissance de la guerre froide, les doctrines des deux blocs, la situation de l'Allemagne et de Berlin pendant la période et la fin de la guerre froide).

 

EXERCICES

 

6e 3 :

- pour le jeudi 27 mai : finir de compléter (au crayon de papier) le tableau sur l'espace urbanisé londonien en vous aidant du texte et des images (qui seront prochainement mises en ligne).

- pour le lundi 31 mai : répondre aux questions sur Mumbaï (voir polycopié). 

 

3e 2 (pour le jeudi 20 mai) et 3e 3 (pour le vendredi 21 mai) : faire les questions p. 142 (décolonisation de l'Inde) et p. 145 (guerre d'Algérie).

 

 

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Le refus des discriminations - correction de l'évaluation - 5e - 2010

9 Mai 2010, 21:53pm

Publié par histege

LE REFUS DES DISCRIMINATIONS

CORRECTION DE L’EVALUATION

 

Pour consulter l'évaluation

 

1)     Trois hommes ont profané le cimetière juif d’Herrlisheim, en Alsace : ils ont recouvert les pierres tombales de graffitis reproduisant des croix gammées et celtiques, des sigles SS et des slogans antisémites.  Des hommes ont également profané le cimetière musulman de Haguenau, en Alsace en inscrivant des graffitis représentant des croix gammées et des sigles SS et en brisant des stèles funéraires (pierres tombales). Au total, d’avril à juin 2004, une dizaine de lieux de cultes juifs, chrétiens et musulmans ont subi des profanations en Alsace.

 

2)     De tels actes sont condamnables car ils portent atteinte à la liberté religieuse et au droit à la sépulture (le mort a également droit à la tranquillité). Les tombes du cimetière musulman sont celles de soldats musulmans, amenés des colonies françaises et tués au combat lors des deux guerres mondiales pour défendre la France. Lors de la deuxième guerre mondiale, ils combattaient aussi le nazisme.

Remarque : il n’y a pas eu outrage, c’est-à-dire atteinte à l’intégrité d’un cadavre.

 

3)     Il s’agit d’une discrimination religieuse (antisémitisme pour le doc 1 et islamophobie pour le doc 2, principalement), mais également d’une discrimination raciale. De plus, l’usage de symboles rappelant des crimes contre l’humanité (nazisme surtout ; francisme : forme de fascisme qui s’est développé en France pendant les années 1930 et le régime de Vichy entre 1940 et 1945) est interdit.

Remarque : dans le cas des tombes musulmanes de la nécropole nationale de Haguenau, il y a atteinte aussi à des éléments et des symboles de la nation française, ce qui est condamné par la loi.

 

4)     L’infraction commise est définie par l’article 225-1 du Code pénal : « Profanation de tombeaux, à raison de l’appartenance (…) des personnes décédées à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée. »

 

5)     Les auteurs d’une telle profanation peuvent être condamnés à une peine maximale de 3 ans de prison ferme et de 45 000 euros d’amende.

Les 3 auteurs de la profanation du cimetière juif ont été condamnés respectivement à 30 mois de prison ferme pour le premier, 18 mois ferme pour le second et 6 mois ferme et 6 mois avec sursis pour le troisième. Les peines correspondent à la sanction prévue par la loi. Celle-ci varie selon la gravité des faits et l’appréciation des juges.

 

6)     Définitions (voir leçon).

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Le refus des discriminations - évaluation - 5e - 2010

9 Mai 2010, 21:42pm

Publié par histege

LE REFUS DES DISCRIMINATIONS

EVALUATION

 

Document 1 : Atteinte à un cimetière juif

mercredi 12 septembre 2007 19h38

 

Profanation d'un cimetière juif en France

 

   « Emmanuel Rist, considéré comme le principal responsable de la profanation du cimetière juif de Herrlisheim (Haut-Rhin), a été condamné mercredi à 30 mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Colmar. Ses deux co-prévenus, Laurent Boulanger, 27 ans, et Laurent Peterschmitt, 28 ans, ont été condamnés respectivement à 18 mois ferme et à 12 mois dont six avec sursis.

30 mois de prison ferme contre Emmanuel Rist. Le tribunal correctionnel de Colmar a rendu son verdict. Emmanuel Rist est considéré comme le principal responsable de la profanation du cimetière juif de Herrlisheim (Haut-Rhin). Ses deux co-prévenus, Laurent Boulanger et Laurent Peterschmitt ont été condamnés respectivement à 18 mois ferme et à 12 mois dont six avec sursis. A l'énoncé du jugement, les trois hommes sont restés impassibles.

Le procureur avait réclamé "des peines proportionnées à la gravité de l'implication pénale, à la gravité des faits et à la personnalité des prévenus".

Les trois prévenus étaient jugés depuis lundi pour la profanation du cimetière israélite de Herrlisheim, près de Colmar. Des croix gammées et celtiques, des sigles SS ainsi que des slogans antisémites avaient été découverts le 30 avril 2004 sur 117 des 400 pierres tombales. Tous ont reconnu les faits mais n'ont cessé durant le procès de se renvoyer la responsabilité de l'expédition. »

Source : http://www.europe1.fr/informations/article.jsp?idboitier=740537&prov=rss

 

Document 2 : Atteinte à un cimetière musulman

dépêche du 24 juin 2004

 

Profanation d'un cimetière musulman en France

 

« HAGUENAU (Reuters) - Quarante-huit tombes musulmanes du cimetière militaire de Haguenau (Bas-Rhin) ont été recouvertes de graffitis et sept stèles ont été brisées, ont annoncé les ministères de l'Intérieur et de la Défense.

Les tombes ont été recouvertes de croix gammées et de sigles "SS", a constaté Reuters.

Le ministre de l'Intérieur, Dominique de Villepin, a exprimé dans un communiqué son "indignation à l'égard de cette nouvelle manifestation de haine, particulièrement insupportable s'agissant de soldats qui se sont engagés jusqu'au sacrifice suprême pour la liberté de la France".

La ministre de la Défense, Michèle Alliot-Marie, et Hamlaoui Mekachera, ministre délégué aux Anciens combattants, ont également condamné "avec la plus grande fermeté" ces "profanations odieuses".

"Ces actes inqualifiables et leurs auteurs, qui auront à répondre devant la justice, suscitent une profonde indignation et appellent la réprobation la plus absolue", ajoutent-ils dans un communiqué.

La nécropole nationale de Haguenau abrite plusieurs centaines de militaires morts durant les deux guerres mondiales.

Une dizaine de cimetières et de lieux de culte musulmans mais aussi juifs et chrétiens ont fait l'objet de profanations similaires depuis le mois d'avril en Alsace. »

 

DOCUMENT 3

Infractions

peines maximales

Loi du 29 juillet 1881 art. 33

« Injure (…) envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine ou appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée. »

6 mois d’emprisonnement et 23 000 euros d’amende.

Loi du 29 juillet 1881 art. 24

« Provocation (…) à la discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance à une ethnie, une nation, une race, une religion. »

1 an d’emprisonnement et/ou 45 000 euros d’amende.

Code pénal art. 225-2

« Refus de fournir un bien ou un service, fondé sur une discrimination nationale, ethnique, raciale ou religieuse. »

2 ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende.

Code pénal art. 225-1

« Profanation de tombeaux, à raison de l’appartenance (…) des personnes décédées à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée. »

3 ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende.

 

Questions

 

1)     Quels actes sont commis ? Décris avec précision les faits relatés par les docs 1 et 2. (4 p.)

2)     Pourquoi de tels actes sont-ils condamnables ? Justifie ta réponse. (2 p.)

3)     De quels types de discriminations s’agit-il ? (4 p.)

4)     A quelle infraction du tableau (doc 3) correspondent de tels actes ? (2 p.)

5)     Que risquent les auteurs d’une telle infraction ? La peine infligée aux trois auteurs (doc 1) correspond-t-elle aux peines prévues dans le tableau ? Justifie ta réponse. (4 p.)

6)     D’après tes connaissances, donne une définition des mots discrimination, xénophobie, sexisme, parité. (4 p.)

 

 

Pour consulter la correction

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Guerre froide : origines et fin - 3e -2010

7 Mai 2010, 10:12am

Publié par histege

GUERRE FROIDE

 

1. Alliés de l'URSS dans les années 1950 en :

         - Europe : Europe de l'Est (mais pas la Yougoslavie) : Allemagne de l'Est, Pologne, Tchécoslovaquie, Hongrie, Roumanie, Bulgarie et Albanie

         - Asie : Mongolie, Chine (quitte l'alliance à partir des années 1960).

2. Les États-Unis encerclent l'URSS par leur réseau d'alliances :

         - alliés aux pays d'Europe de l'Ouest (France, Allemagne de l'Ouest, Grande-Bretagne, Italie...) avec une alliance militaire commune : l'Alliance atlantique (OTAN)

         - alliés à des pays du Moyen-Orient (Irak, Iran, Pakistan) pouvant ainsi protéger le Golfe Persique (pétrole), à des pays d'Asie (Thaïlande, Sud-Vietnam, Philippines, Japon) et à l'Australie.

3. Les premiers conflits de la Guerre froide ont lieu à Berlin et en Corée.

4. Position à l'égard des blocs de :

         - la Yougoslavie : communiste mais n'appartient pas au pacte de Varsovie. Le dirigeant communiste Tito a rompu avec l'URSS de Staline en 1948.

         - l'Allemagne : divisée en deux Etats rivaux, la RDA (membre du Pacte de Varsovie) et la RFA (membre de l'OTAN).

 

 

LES DOCTRINES TRUMAN ET JDANOV

 

1. La doctrine Truman

 

         Discours du 12 mars 1947 prononcé par le président américain Truman : lance la politique d'"endiguement" (containment).

         But : stopper les progrès du communisme en Europe, puisque la Pologne et la Bulgarie sont déjà contrôlées par l'URSS et la Grèce (guerre civile) et la Turquie risquent de l'être.

         Pour Truman, le communisme se propage à cause des difficultés économiques et sociales qui fragilisent les pays d'Europe après la guerre. D'où, il faut les reconstruire économiquement pour ne pas qu'ils tombent dans le communisme et qu'ils restent des démocraties libérales et capitalistes : en juin 1947, les Américains proposent le plan Marshall aux pays d'Europe, c'est-à-dire une aide économique. But : propager le modèle capitaliste et libéral.

 

2. La doctrine Jdanov

 

         Pour contrer le plan Marshall, l'URSS, représentée par Jdanov, décide au cours d'une réunion des partis communistes européens en Pologne (conférence de Szklarska-Poreba) en septembre 1947, décide la création du Kominform (remplace le Komintern), c'est-à-dire un bureau de liaison et d'information entre les partis communistes de différents pays.

         Le discours de Jdanov s'oppose à la doctrine Truman : les États-Unis sont accusés d'impérialisme et l'URSS se dit anti-impérialiste et opposée au fascisme. L'URSS soutiendra les mouvements d'indépendance dans les colonies et poussera les partis communistes à prendre le pouvoir dans les pays capitalistes. But : propager le modèle soviétique dans le monde.

 

 

KENNEDY : "ICH BIN EIN BERLINER"

 

         Discours prononcé par Kennedy, chef du parti démocrate et président des États-Unis, le 28 juin 1963 à Berlin-Ouest : ton très "Guerre froide".

         Il maintient sa politique de fermeté commencée en 1962 avec la crise de Cuba. Khrouchtchev, successeur de Staline, est mis en échec et déclare que l'impérialisme est un "tigre de papier" qui "n'en a pas moins de crocs atomiques et sait s'en servir".

         Mais, la détente se poursuit quand même. Le mois même où Kennedy fait son voyage à Berlin, une ligne de telex directe est installée entre la Maison blanche et le Kremlin ("téléphone rouge"). En fait, la fermeté de Kennedy vise à rassurer les Allemands de l'Ouest et qu'ils ne seront pas sacrifiés par les Américains pendant la politique de dialogue entre États-Unis et U.R.S.S.

 

 

L'EUROPE RECOMPOSEE, 1985-1995

 

1. Le communisme commence à s'effondrer en 1989, avec la victoire de Solidarité (Lech Walesa) aux élections en Pologne et avec la chute du mur de Berlin (nov. 1989).

2. Les pays de l'Est étaient jusque-là des démocraties populaires dirigées par des partis communistes (parti unique, libertés individuelles limitées, police politique). Ils deviennent des démocraties libérales (avec plus ou moins de difficulté), c'est-à-dire pluralistes et respectant les droits individuels comme les États-Unis, la France, la Grande-Bretagne ou la République fédérale allemande.

         Ils s'engagent dans l'économie de marché : abandon du plan, privatisations, libération des prix, ouverture aux investisseurs et aux concurrents étrangers. Pour le moment, les inégalités se creusent.

3. Le démantèlement du rideau de fer et les changements de frontières touchent 4 États :

         - le territoire de la RDA est absorbé par la RFA : l'Allemagne est réunifiée.

         - trois États fédéraux éclatent en plusieurs Etats nouveaux :

                   - l'U.R.S.S. est remplacée en décembre 1991 par Communauté des États Indépendants (C.E.I.) mais sans les Pays Baltes.

                   - la Tchécoslovaquie se divise en deux le 1er janvier 1993

                   - la Yougoslavie est déchirée en plusieurs États à partir de 1991, souvent après une guerre terrible.

4. Les nouveaux États (qui figurent sur la carte) :

         - Russie, Biélorussie, Ukraine, Moldavie, Pays Baltes (Estonie, Lettonie, Lituanie), républiques du Caucase (Arménie, Azerbaïdjan, Géorgie) ; à l'est de l'Oural et de la mer Caspienne : républiques d'Asie centrale (Kazakhstan, Ouzbékistan, Turkménistan).

         - République Tchèque, Slovaquie

         - Slovénie, Croatie, Bosnie, République fédérale de Yougoslavie (Serbie + Monténégro), Macédoine.

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La consitution de la Ve république - autoévaluation - 3e - 2010

5 Mai 2010, 21:39pm

Publié par histege

LA CONSTITUTION DE LA VE RÉPUBLIQUE

auto-évaluation

 

1.      Indique le nom de chacun des trois grands pouvoirs, dont la séparation est nécessaire dans une démocratie.

2.      Quelles sont les deux étapes nécessaires pour nommer un premier ministre ?

3.      Le rôle du gouvernement : cite deux domaines fondamentaux de son action.

4.      De quoi est composé le Parlement ?

5.      Le rôle des députés : cite deux domaines fondamentaux de leur action.

6.      Qu’est-ce qu’une motion de censure ?

7.      Le rôle des sénateurs : cite deux domaines fondamentaux de leur action.

8.      Quel est le rôle de la Haute Cour de Justice de la République ?

9.      Cite les trois organes de contrôle des pouvoirs et indique à chaque fois leur fonction principale.

10. Qui peut présenter un projet de loi (cite les trois possibilités) ?

11) En cas de désaccord entre les députés et les sénateurs, qui décide en dernier lieu ?

 

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La constitution de la Ve république - les pouvoirs - 3e - 2010

5 Mai 2010, 21:28pm

Publié par histege

LA CONSTITUTION DE LA Ve REPUBLIQUE

 

         Quelle est l’organisation des pouvoirs de la république française ?

 

I. UN REGIME REPUBLICAIN

 

         Le pouvoir appartient aux citoyens, qui le délèguent par l'élection au Parlement et au président de la République. Le pouvoir judiciaire est délégué aux tribunaux. Le suffrage universel est la source du pouvoir : tous les citoyens votent. Il est :

         - soit direct : élection des députés et du président de la République

         - soit indirect : élection des sénateurs, c'est-à-dire les citoyens élisent de grands électeurs (maires, députés...) qui à leur tour élisent des sénateurs.

         Il y a trois pouvoirs séparés et (en principe) équilibrés :

         - le pouvoir législatif vote les lois

         - le pouvoir exécutif fait appliquer les lois et administre le pays

         - le pouvoir judiciaire rend la justice.

         La Ve République est un régime républicain, parlementaire et présidentiel. La Constitution peut être révisée : pour cela, il faut l'accord des 3/5e des parlementaires réunis en Congrès à Versailles ou sa ratification par référendum par le peuple.

 

II. UN POUVOIR EXECUTIF PUISSANT

 

         Le pouvoir exécutif appartient à la fois au président de la République et au gouvernement.

         1. Le président de la République, élu pour 5 ans (au suffrage universel direct depuis 1962), est le chef de l'Etat avec des pouvoirs importants : veille au respect de la Constitution, au fonctionnement régulier des pouvoirs publics et à l'indépendance du pays. Il nomme le premier ministre, choisi dans la majorité parlementaire, peut dissoudre l'Assemblée nationale et organiser des référendums. Il partage certains pouvoirs avec le premier ministre : chef des armées, dirige la politique étrangère, préside le Conseil des ministres et nomme les hauts fonctionnaires.

         2. Le gouvernement a pour chef le premier ministre. Ce dernier est proposé par le président de la République. Mais, les députés doivent voter en majorité pour lui (motion de confiance), sinon il ne peut être premier ministre (vote de défiance). Le gouvernement est composé de ministres (leur nombre peut varier). Il se réunit tous les mercredis lors du Conseil des ministres à l'Elysée. Il détermine et conduit la politique du pays, dirige l'administration et les forces armées. Il examine et adopte les projets de lois que le premier ministre présente à l'Assemblée ou au Sénat. Le gouvernement dispose d'un budget pour mener sa politique.

 

II. UN POUVOIR LEGISLATIF IMPORTANT, MAIS NON MOTEUR

 

         Le pouvoir législatif appartient au peuple, lors des référendums (consultation des citoyens sur une question posée par l'exécutif à laquelle il faut répondre par oui ou par non) et au Parlement (composé des représentants du peuple : députés, sénateurs). Le Parlement est composé de deux chambres : l'Assemblée nationale et le Sénat.

         1. L'Assemblée nationale, composée de 577 députés élus pour 5 ans, exerce l'essentiel du pouvoir législatif : propose des lois ou des amendements (modifications), vote les lois, vote le budget chaque année (contrôle ainsi l'action du gouvernement), demande des explications au gouvernement (questions orales ou écrites) et peut le renverser par une motion de censure (quand une majorité de députés le force à démissionner).

         2. Le Sénat, composé de 321 sénateurs élus pour 9 ans. Le président de la République ne peut dissoudre le Sénat. Le Sénat ne peut renverser le gouvernement. Le Sénat vote les lois, propose des lois ou amendements, pose des questions orales ou écrites au gouvernement.

         En cas de désaccord entre l'Assemblée nationale et le Sénat sur une loi (le projet circule de l’une à l’autre assemblée : navette), c'est l'Assemblée nationale qui décide en dernier lieu. Mais, la loi ne peut être mise en application, si elle n’est promulguée (signée) par le président de la République.

 

IV. UNE AUTORITE JUDICIAIRE PLUS QU’UN VÉRITABLE POUVOIR

 

         Voir programme de 4e.

         En France, ce n'est pas un véritable pouvoir, mais une autorité judiciaire. Elle a peu de contrôle sur l'exécutif et le législatif, mais en a plus sur l'administration et la société civile (pouvoir de rendre la justice). On discute, depuis longtemps, pour lui accorder plus d'indépendance par rapport au pouvoir politique, mais sans véritable avancée. Le président de la République et les ministres peuvent être jugés par la Haute Cour (si haute trahison, fautes pénales...).

 

V. LE CONTRÔLE DES POUVOIRS

 

         1. Le Conseil constitutionnel, composé de 9 membres nommés vérifie que les lois et les traités internationaux respectent la Constitution. Il contrôle aussi les élections. Son intervention peut être demandée par le président de la République, le premier ministre, le président de l'Assemblée nationale, le président du Sénat, 60 députés ou 60 sénateurs.

         2. Le Conseil d'Etat, composé de hauts fonctionnaires, examine les projets de loi avant qu'ils ne passent en Conseil des ministres. Le gouvernement peut aussi demander son avis. C'est aussi un tribunal qui défend les droits des citoyens. Un citoyen (après être passé par le tribunal administratif) peut demander l'intervention du Conseil d'État. Le Conseil d'État peut annuler un acte du gouvernement et de l'administration, condamner l'Etat à indemniser une victime.

         3. La Cour des Comptes est un tribunal composé de magistrats indépendants et inamovibles (on ne peut les changer). Il contrôle les comptes (recettes et dépenses) de l'État et vérifie que l'argent public (de l’État) est bien utilisé.

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